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Bien que ce reportage ait déjà été diffusé il y a plusieurs jours, le lien peut être intéressant pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu.
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Bien que ce reportage ait déjà été diffusé il y a plusieurs jours, le lien peut être intéressant pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu.
Les moyens de communication traditionnels peuvent cesser de fonctionner, lors de situations extraordinaires, et plus particulièrement en cas d’interruption durable de l’alimentation électrique.
Que ce soit à cause d’une catastrophe naturelle, d’un black out, ou d’une panne informatique, les moyens autonomes de transmission des radioamateurs suisses permettent de transmettre des messages urgents, que ce soit à destination des services de secours, des autorités ou de la population.
Ce samedi, 13 novembre 2021, de 9:00 à 12:00, puis de 14:00 à 17:00, tous les radioamateurs de Suisse concernés, participeront au «Swiss Emergency Contest». Test grandeur nature, qui permettra de tester à la fois le matériel, et les liaisons possibles entre les différents cantons, sur les fréquences à disposition.
Le groupe genevois y participera, depuis la plaine de Plainpalais (côté Uni Mail). Les radioamateurs seront disponibles pour présenter le matériel qu’ils utilisent, ainsi que pour répondre à vos questions.
Pour le groupe, Philippe Haake HB9GUR
Conférences et démonstrations ont eu lieu le samedi 9 octobre dernier dans la caserne Guisan à Berne. Cette journée qui se tien maintenant chaque année, elle permet de se tenir au courant et coordonner la radio de secours entre l’USKA, les sections et toute personne qui souhaite mettre son savoir faire pour faire avancer ce projet.
Plusieurs thèmes ont été abordé, comme la stratégie de gestion de crise en cas de blackout; une présentation de l’ADRASEC et ses missions chez nous voisins français; le fonctionnement d’une balise télécommandable avec un microcontrôleur pour mesurer l’interconnexion inter-sites en VHF; les solutions pour avoir une autonomie énergétique de plus de 24h; le fonctionnement d’une solution de « chat* d’urgence avec Meschtatic un très intéressant projet opensource et une information sur le concept de réplication de données via le hamnet. Je n’entre pas dans les détails, les présentations seront prochainement accessibles sur le site de l’USKA.
Des informations ont été données sur la collaboration entre les réseaux de radio de secours avec de nouveaux cantons et la méthode à adopter pour créer de nouvelles collaborations, l’USKA est prêt à aider les sections dans leur démarches avec les administrations cantonales et il est fortement recommandé de prendre contact avec HB9ALH ou HB9DBB avant.
Le Swiss Emergency Contest aura lieu le samedi 13 novembre prochain, nous avons appris qu’il y aura un nouveau programme de log à télécharger pour Windows. Je ne sais pas si la remarque que j’ai fait l’année passée a été entendue ou si c’est le fruit du hasard, une solution web a été développée pour les participants qui disposent de plateformes non-Windows. Quelques modifications ont été ajoutée dans le règlement du contest pour corriger certains problèmes rencontrés en 2020, notamment certaines fréquences d’appel VHF/UHF ont du être changées. Pour ceux qui le souhaitent un webinaire a été planifié mercredi 27.10 à 20h, inscription et détails de connexion seront données sur le site de l’USKA.
Des stands de démonstration étaient ouverts l’après midi: Stations Winlink, Meschtatic, autonomie +24h, balise de test, équipements ADRASEC et véhicule 2DM. Cela a permis de poser des questions ou simplement se faire plaisir devant de magnifiques réalisations.
J’ai pu remarquer que la radio de secours permet d’expérimenter avec beaucoup d’imagination dans tout les domaines techniques de la radio. Il y a un réel intérêt pour celui qui veut construire ou expérimenter. Le seul bémol à mon avis c’est l’usage de logiciels et/ou plateformes propriétaires qui règne dans les choix pour la radio de secours. Si la mise en place de ces logiciels est assez aisée, le risque d’abandon d’un logiciel n’est jamais anodin et sans conséquence. Disposer des sources ouvertes permet de maintenir un logiciel dont son auteur ne souhaite plus continuer de le développer. Autre remarque, c’est la forte participation de la Romandie et ça c’est génial.
Quelques photos: (Cliquez pour les agrandir).
Dom. HB9HLI