Provient d'un site partenaire. Cliquez sur le titre pour accéder à l'article original complet
Cette fois ça y est : radioamateur depuis de nombreuses années, vous vous êtes enfin décidé à découvrir le mode numérique D-STAR. Un nouveau transceiver hybride, mobile ou portable est arrivé au QRA… Vous appré- hendez maintenant la découverte d’un monde que vous ne connaissez pas et qui vous paraît bien mystérieux. Certains termes vous rebutent et laissent augurer d’une certaine complexité du D-STAR… Reste donc à vous familiariser en douceur avec un jargon et une pratique qui vous semblent compliqués… Avec l’aide de spécialistes du sujet, nous avons jugé opportun de vous guider…
(rappel d’un article paru dans RadioCBconnection de juillet 2016) par F4EGG (Thierry) et F1JMN (Pierre-Paul).
DIFFERENCES PAR RAPPORT AU TRAFIC EN ANALOGIQUE
La première différence qui va vous sauter aux yeux, ou plutôt aux oreilles, c’est la qualité de la modulation. Celle ci est numérique, sans bruit de fond, sans QRM. Et ce, quelque soit la qualité du signal reçu ou presque… Si l’on voulait donner un élément de comparaison, on dira que c’est un peu comme si vous passiez de l’écoute d’un disque vinyle à un CD ! Et puis, à la fin de toutes transmissions il y a ce « bip » qui conclue et signale que le relais vous a bien reçu. Une autre différence tient au fait que puisque tout est numérique, en même temps que vous parlez, vous pouvez également transmettre votre position. Et ce, sous réserve que votre équipement le permette et soit bien paramétré. Du coup, les opérateurs équipés D-STAR pourront ainsi être localisés sur www.aprs.fi. Enfin, puisque chaque poste est identifié sur le réseau avec l’indicatif de l’OM qui l’utilise, on pourra appeler directement un autre OM par son indicatif, directement sur son TX. Peu importe où il se trouve, à condition qu’il soit à portée d’un relais et inscrit dessus. C’est ce qu’on appelle le “callsign routing” et qui est développé ci-après.
DEBUTER EN SIMPLEX
Le plus simple consiste à commencer le D-STAR en simplex. Cela permettra de mettre en marche le transceiver, de commencer à le manipuler et de découvrir progressivement les parti- cularités du numérique, ainsi que certaines fonctions spécifiques du poste. Parmi les questions que se posent les néophytes, on rencontre souvent les suivantes : Que faut il programmer dessus ? Pourquoi programmer RPT1 et RPT2 ? G pour Gateway, cela correspond à quoi ? Quelles sont les règles à respecter ? Il est utile de préciser que pour le trafic en simplex, il n’y a rien à programmer, ou presque ! En fait, il suffira de rentrer son indicatif radio dans le menu « my callsign » (mon indicatif). Pour trafiquer sur un relais, avant toutes choses, il importe de s’inscrire sur quelques bases de données. Sans cela, les relais ne pourraient pas reconnaître votre indicatif. Vous ne seriez pas retransmis, ni entendu par d’autres OM.
LES INSCRIPTIONS SUR LES DIFFERENTES BASES DE DONNEES POUR ETRE BIEN RETRANSMIS
Historiquement la première base de données était US-TRUST sur laquelle étaient connectés tous les relais Icom. Les inscriptions sur la base US-TRUST sont nécessaires pour être retransmis sur ces relais (surtout aux USA). Il faudra pour cela se rendre à l’adresse suivante : demande d’enregistrement via la passerelle suisse, puis s’enregistrer. Le site est en français, mais on vous demandera uniquement de rentrer votre indicatif en majuscules, puis votre nom et votre email, et enfin de remplir le champ commentaire. Ensuite, il vous faudra attendre une réponse des administrateurs du serveur validant votre inscription. Sans être enregistrés sur US-TRUST, vous ne pourrez pas trafiquer sur les relais ICOM ! Ni être retransmis par ceux-ci ! Ainsi, vous ne pourrez pas participer au QSO international D-STAR francophone qui a lieu chaque samedi après midi à 16h, heure française, sur le réflecteur VE2VPS_C. Autre précision importante : à chaque fois que nous citerons des “réflecteurs” ou des “indicatifs”, notez que tous doivent comporter 8 caractères, ainsi les « _ » qui correspondent à des espaces.
UNE ID-CCS7
Ensuite, il conviendra d’effectuer une demande d’un ID-CCS7. Un ID-CCS7, c’est un nombre personnel d’identification à sept chiffres qui vous sera attribué. Un peu comme un numéro de téléphone, cet identifiant est unique pour tous les modes numériques (D-STAR, DMR, P25, etc…). Il permettra ainsi à chaque opérateur d’être reconnu dans tous les systèmes qui s’interconnectent de plus en plus. En vous rendant à l’adresse https://register.ham-digital.org. En outre, sans disposer d’un ID-CCS7, les relais tournant en France sous IRCDDB ne pourront pas vous reconnaître. Il est donc impératif d’obtenir un ID-CCS7 pour trafiquer à travers les relais, comme sur le DCS933 par exemple. (Le DCS933 est un serveur sur lequel sont interconnectés presque tous les relais en France via le XLX933).
IRCDDB
La dernière chose que l’on aura à faire, si l’on souhaite que son indicatif soit visible dans le trafic relayé sur ircddb est, une fois que l’on sera sur un relais connecté sur ircddb, de transmettre VIS___ON sur le réseau en le mettant dans le champ UR de son transceiver. Il est recommandé de se rendre sur la page web d’ircddb pour obtenir plus d’informations à l’adresse :http://ircddb.net/live-vis.html. Puisque l’on parle d’IRCDDB, on sera en mesure de voir le trafic en direct sur les relais du monde entier. Il suffira de se rendre à l’adresse : http://www.ircddb.net/live.htm. Voilà, c’est tout pour les enregistrements. Et, avouons-le, ce n’est pas si terrible et compliqué que cela à faire! Comme on l’aura remarqué, le D-STAR est indissociable d’Internet. Sauf, si l’on souhaite ne faire que des QSO en simplex de poste à poste, mais là n’est pas l’intérêt de ce mode.
A noter que la programmation avancée des postes “ modernes ” type ID-51 ID-5100 nécessitera de récupérer la liste des relais à l’adresse suivante : téléchargement des relais en France
Bon trafic à tous en D-star.
73 F1JMN
Cet article D-STAR être bien entendu et bien vu ! est apparu en premier sur Dstar-France.fr.