Notre grand voyageur des expéditions au bout du monde pose de temps en temps des questions pertinentes pouvant accrocher les passionnés: Question à l’Observatoire de Besançon concernant la durée du jour et de la nuit au moment de l’équinoxe.
Pourquoi cette durée n’est pas pile poil de 12 heures.
Votre demande du 20 mars soulève la question de l’écart entre la durée du jour attendue le jour de l’équinoxe (12 heures) et celle déduite des données fournies par le site de l’IMCCE (12 heures 5 mn 24s).

Si vous vous référez à la rubrique « en savoir plus » accessible depuis ce site:
http://www.imcce.fr/fr/ephemerides/phenomenes/rts/savoirplus.php vous pourrez vérifier que les données fournies sont corrigées de la réfraction atmosphérique (la correction appliquée est un modèle idéal, qui ne tient pas compte des variations dues aux conditions atmosphériques particulières). La réfraction a pour effet entre autres de rendre visible un astre qui est géométriquement sous l’horizon, ce qui se traduit par un allongement de la durée durant laquelle le centre du soleil (les calculs concernent le centre et pas les bords) est visible.
Les résultats donnés par l’IMCCE tiennent compte de cet effet et considère le centre du soleil comme visible à partir du moment où il est géométriquement sous l’horizon de moins de 36,6 minutes
d’arc.
Un calcul rapide montre que le soleil mettra environ 3,5 minutes pour « remonter » de 36,6 minutes et passer géométriquement au-dessus de l’horizon. Cela rallonge la durée du jour de 2×3.5 minutes (3.5 minutes le matin, et 3.5 minutes le soir). Cela fait 7 minutes d’excès, pour un jour centré sur l’équinoxe, c’est à dire valide si l’équinoxe avait lieu à 12 heures temps solaire. Or il a eu lieu le 20 mars à 17h53 TU, c’est à dire en gros 18h00 en temps solaire à Censeau.
La durée du jour donnée par l’IMCCE pour le 20 mars concernent donc un jour qui est « encore en hiver » de 6 heures; un quart de jour qui se traduit par une cinquantaine de secondes de raccourcissement.
Si on enlève ces 50 secondes de raccourcissement de nos 7 minutes de rallongement réfracté, on obtient un excès final de 6 minutes 10s qui sans prétendre à l’exactitude absolue, constitue une approximation raisonnable (compte tenu des moyens mis en oeuvre) des 5min24s extraites des données IMCCE.
Espérant avoir répondu à votre question, Bien cordialement,
François Meyer Tel : (+33) 3 81 66 69 27 Mob : 6 27 28 56 83
Observatoire de Besancon – BP1615 – 25010 Besancon cedex – FRANCE
Institut UTINAM * Universite de Franche-Comte * CNRS UMR 6213 ***

EDF ferme Nexcis : vers la fin du solaire français à couches minces


L’expérience en cours de C4FM en Franche Comté fait découvrir une face cachée des vrais problèmes liés à la technique des systèmes relais numériques où rien est simple. Les différents développements de présentations lorsqu’ils existent, parlent du système ou des systèmes dans leur constitution physique statique sans aborder le coeur du sujet; le comportement dynamique duplexé. Actuellement, Roland Kraatz W9HPX du Club Charlotte Hamfest fait une comparaison des systèmes ce qui pourrait être une boite à outils, il n’en est rien. La comparaison reste simple descriptif de concept constructeurs. Elle ne porte aucunement sur un comparatif dynamique fonctionnel qui pourrait être utile dans les expériences terrain. Pour cela, les comparaisons demandent un cahier des charges faisant le tour des principaux critères de transmission. Un premier point réside sur des tests de fonctionnement en laboratoire, qui sont des conditions idéales. Dans ce cadre d’essais comparatifs d’un mode définit D-Star, C4FM, DMR etc.. il faut établir les analyses pour une liaison simplex entre deux appareils sur les caractéristiques de signaux faibles modulés, puis de signaux forts. Le second essais sera plus critique. Il s’agit de conserver le même niveau de qualité globale, cette fois en passant par un relais. C’est ici que l’écart de fonctionnement prend forme. Deux situations sont à prendre en compte au niveau de duplexage. Le delta de plusieurs Mégas pour les relais 400 MHz et le delta à 600 KHz pour les VHF. C’est ce dernier qui est le plus critique. Lors du test, le relais à delta 600 KHz est parfaitement chargé sur ses paramètres vectoriel S11. Puis le même test est réalisé dans les conditions réelles de terrain. Malheureusement pour nous en terme dynamique, le fonctionnement est totalement différent. C’est ici que commence l’histoire où rien n’est dit… !



Certains ont eu de la chance, d’autres pas… C’est la couverture nuageuse qui a décidé hier de qui pouvait finalement apercevoir l’éclipse solaire. Les satellites présents dans l’espace n’ont eux pas à soucier de ce problème. Ce fut notamment le cas des petits satellites Proba – lancés par l’ESA, mais construits en Belgique – qui ont pu observer du haut de nos têtes ce phénomène céleste. Les futurs satellites Proba 3, dont le lancement est imminent, provoqueront eux-mêmes des éclipses solaires.
Pieter V51PJ attire l’attention sur l’écoute de balises 144 réalisée à très longue distance sur l’Atlantique dont les signaux ont été entendu sporadiquement avec surprise, de manière inexpliquée. Les écoutes sporadiques répétées mettent en évidence une corrélation entre le moment de l’audition et la trajectoire d’ISS. Cette information intéressante a conduit un groupe de recherche à travailler sur un logiciel de prévision comme « avion Scatter » pour organiser des skeds. Les distances pourraient atteindre 5000 Km. Suite à cette action, il serait également intéressant de pratiquer quelques tests sur nos balises Françaises.