C’est l’émoi chez les radioamateurs après avoir lu une information de l’IARU indiquant que pour la portion de fréquence 144 à 146 MHz, attribuée en primaire aux radioamateurs partout dans le monde, ce statut serait menacée en France.
Selon les informations recueillies sur Twitter, il semble qu’une société française a déposé une demande relayée par l’ANFR pour utiliser cette bande de fréquence pour une application aéronautique non sécuritaire. Il s’agit d’une demande d’inscription à l’ordre du jour de la conférence de l’UIT qui aura lieu en 2023. Cela semble lointain et très incertain que cela soit finalement adopté, mais il est fort à parier que si c’était le cas, une telle décision aura des répercutions au-delà des frontières françaises. Cela démontre bien qu’il faudra encore se battre pour conserver notre patrimoine de fréquences et que rien n’est acquis. Les seules chances reposent maintenant sur nos associations nationales de faire tout ce quelles peuvent pour éviter cette potentielle catastrophe. C’est aussi à nous de les aider pour que celles-ci puissent être efficaces dans ce dossier. Une simple adhésion est peut-être déjà un premier pas de fait.
Le mystère réside sur la raison de demander cette portion de fréquences alors qu’il y a largement la place sur d’autres portions voisines, là ou de nombreuses applications ont été largement supprimées au cours de ces 10-15 dernières années.
Une chose est certaine, c’est qu’on va en reparler très bientôt.
… A suivre !
HB9HLI.