Les quatre satellites MMS de la Nasa analyseront les puissantes reconnexions magnétiques à l’origine des aurores boréales.
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Archives pour la catégorie Radioamateurs
Google fête les 126 ans de la Tour-Eiffel
Ce nouveau Doodle vient fêter le le 126e anniversaire de l’ouverture de la tour Eiffel.
IAPC – Présentations techniques lors de l’AG 2015 à VICH (HB)
Bourse d’échange radio, TV, vinyles, radioamateur de Plouëc du Trieux (Côtes-d’Armor)
Dimanche 5 avril 2015, de 9h à 17h, dans la salle multifonctions de Plouëc du Trieux :
Bourse d’échange : TSF, radio, télévision, électrophones, vinyles, magnétophones, radioamateurs, cibistes, appareils de mesures, composants, documents, …
Ouverte aux particuliers et aux professionnels, sur réservation, de 7h à 17h
Entrée gratuite pour le public de 9h à 17h.
En plus : exposition « La radio des 30 glorieuses », animations radioamateurs, stands de Radiofil et d’appareils de mesures anciens, véhicules anciens, civils et militaires.
Crêpes, galettes-saucisses, sandwichs, buvettes.
Déjeuner « breton » : 13€.
Parking
Renseignements et réservation : 0678271572
Les Etats-Unis et la Russie envisagent la construction d’une nouvelle station spatiale
L’agence spatiale russe et la NASA se déclarent prêtes à entreprendre, en collaboration avec d’autres organisations, la construction d’une nouvelle station orbitale après la fin d’exploitation de l’ISS en 2024.
« La Russie et les Etats-Unis construiront une nouvelle station orbitale après la fin d’exploitation de la Station spatiale internationale (ISS) », a annoncé samedi 21 mars dernier le directeur de l’Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) Igor Komarov, en déplacement au cosmodrome de Baïkonour. « Roskosmos et la NASA ont l’intention de coopérer dans la création d’une nouvelle station orbitale (…). Ce sera un projet ouvert à d’autres pays souhaitant y participer », indique M. Komarov.
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BELGIQUE – Le Dirage 2015
Le Dirage 2015 aura lieu le lundi de Pâques, à Lummen ce 6 avril.
Toutes les tables pour les exposants sont toutes réservées et ceci depuis des semaines déjà !
Nous avons quelques nouveau exposants que vous ne connaissez pas encore. Et la cerise sur le gâteau, nous avons une première pour les « vrais » amateurs de radio!
Certains membres de l’expédition DX Groupe Rockall partageront leurs expériences autour de EP6T DXpedition au moyen d’une présentation à ne pas manquer.
Beaucoup de vieux amis seront au rendez-vous.
Suffisamment de raisons pour se rendre au DIRAGE 2015 !
On vous y attends à partir de 9h.
source UBA
Un anémomètre LCJ Capteurs pour le R7
Pour équiper la logique du relais R7 en cours de développement, l’ARALA a recherché des capteurs météo, particulièrement l’anémomètre et la girouette, qui soient robustes, précis et offrant un interface et un protocole qui ne soit pas propriétaire.
Le premier axe de recherche fut naturellement les classiques capteurs mécaniques à hélice ou a godets, puis les modèles à fil chaud et leurs variantes, les appareils à tube Pitot ….etc. Tous ces systèmes avaient des inconvénients le plus souvent liés à la solidité mécanique de l’équipage mobile, le site du R7 étant particulièrement exposé.
Les recherches nous ont conduit vers les anémomètres à ultrason qui ont l’avantage de n’avoir aucun élément mobile et nous avons découvert les produits de la société LCJ Capteurs à Vertou au sud de NANTES qui les conçoit et fabrique localement.
Un signal provenant d’une intelligence extraterrestre aurait été reçu par le radiotélescope d’Arecibo
Une équipe d’astrophysiciens de l’Université de Californie a annoncé ce matin qu’un message émanant d’une forme de vie extraterrestre aurait été reçu le 19 mars dernier par le radiotélescope d’Arecibo.
L’information est à prendre avec des pincettes, nous n’avons encore pu en vérifier les sources. Mais si elle s’avère exacte, la face du monde pourrait s’en voir changée.
L’équipe, dirigée par le professeur Dan Werthimer, co-fondateur et directeur du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), fait aussi partie du programme SERENDIP (Search for Extraterrestrial Radio Emissions from Nearby Developed Intelligent Populations), de l’Université de Californie à Berkeley, qui tente d’intercepter et décoder les transmissions radio envoyées par une civilisation extraterrestre.
Selon les chercheurs, le radiotélescope d’Arecibo, à Porto-Rico, l’un des instruments-clé du programme SETI a reçu dans l’après-midi du 19 mars 2015 un puissant signal radio émis sur une bande étroite, dont toutes les caractéristiques portent à penser qu’il s’agit d’une communication non terrestre provenant de l’extérieur de notre Système Solaire. Exceptionnellement long, ce message de 134 secondes se composait d’un signal d’intensité variable que les scientifiques ont pu convertir en un code alphanumérique, soit :
9HY9HY-H1C6N7O8P15-KT61L5-PKT6H9HY8F3.
L’équipe de chercheurs affirme que ce signal ne ressemble à aucune forme de communication utilisée habituellement sur Terre, et estime qu’il pourrait s’agir d’un code extrêmement complexe destiné à transmettre une information précise, à l’instar de messages que nous avons-nous-mêmes envoyés dans l’espace il y a plusieurs décennies au moyen de ce même radiotélescope d’Arecibo.
OND’EXPO : RDV Des Radio-Amateurs
Pour le 25 eme anniversaire d’Ond’Expo et les quatre-vingt-dix ans du REF Réseau des Émetteurs Français, les radioamateurs de LYON et Rhône Alpes, organisent conjointement avec l’ALR (Association Lyonnaise des Radioamateurs) et le REF 69 (Réseau des Émetteurs Français Département du Rhône) cette manifestation. Les radio-clubs de la région, l’ADRASEC 69 et d’autres associations de radioamateurs régionales seront présentent.
Elle se teindra samedi 28 mars 2015 de 9 à 18 heures à l’Espace Écully 7 rue Jean-Rigaud (ex-rue du Stade) 69130 Écully.
Cette manifestation orientée vers les radioamateurs et les passionnés d’électronique regroupe les radio-clubs et les associations régionales utilisatrices de ces technologies naturellement ce salon est ouvert à tous aussi.
Cette année outre les revendeurs de matériel d’occasion, de nombreux professionnels de matériel de radioamateurs et d’électronique, seront au salon.
Profitez de cette opportunité pour acheter directement votre matériel.
C’est aussi l’occasion pour tous les passionnés de la région de se retrouver pour discuter technique, pour se voir, pour échanger des informations.
Nous vous attendons pour que vous découvriez notre salon, pour que l’on puisse échanger avec vous.
Buvette et repas de midi possible sur place.
via http://www.lyon-communiques.com
SARATECH 2015 par F4CZV
Richard F4CZV
Dans la PQR (France3 Limousin): Allo l’espace ? Ici Saint-Junien !
Une dizaine d’élèves du collège Langevin de Saint-Junien sont entrés en contact avec la Station spatiale internationale. Encadrés par une association de radioamateurs de la Haute-Vienne, ils ont pu poser leurs questions à une spationaute italienne. Un moment rare.
© Max PPP/ SAMANTHA CRISTOFORETTI
« Combien de temps vous faut-il pour vous habituer à la vie dans la station ? », « que mangez-vous ? », « Comment vous brossez -vous les dents ? » Quelle est la plus belle chose que vous ayez vu dans l’espace ? », petit florilège des questions que Tristan, Thomas, Agathe ou Marion ont eu la chance de poser lors de ce dialogue à 400 km de distance.
Ces élèves de 4ème et 3ème du collège Langevin de Saint-Junien ont participé ce jeudi matin a 10 minutes d’un échange dont ils se souviendront longtemps.
A « l’autre bout du fil », Samantha Cristoforetti, spationaute italienne en mission depuis novembre 2013.
La liaison a pu être établie vers 09h15. Grâce au travail des radioamateurs scientifiques de la Haute-Vienne. Tout s’est déroulé parfaitement, Samantha Cristoforetti a répondu avec franchise et gentillesse aux questions des enfants qui ont pu se rendre compte de vive voix des conditions de vie dans la station qui file en en orbite autour de la terre à la vitesse de 28 000 km/h.
L’aboutissement de 3 années de préparation. C’est la première fois que des élèves sont autorisés à parler à un spationaute en vol.
De quoi donner peut-être des idées aux adolescents présents dans la salle même si la dernière question des collégiens était « Avez-vous un engin de secours pour revenir sur terre en cas d’urgence ? »
© France3 / Cécile Gauthier Les enfants ont pu dialoguer pendant 10 minutes avec une spationaute à bord de l’ISS
Dans la PQR (Le Populaire): « Allô l’espace, ici le collège Langevin » de Saint-Junien
Les élèves et les animateurs du Club radioamateur scientifique dans l’expectative : le contact avec l’astronaute Samantha Cristoforetti pourra-t-il être établi?? La réponse sera finalement positive. – photos P. G
Trois ans après son lancement, le projet ARISS 87 a enfin touché à son but. En un instant historique, la ville gantière a pu rentrer en contact avec la station spatiale internationale.
Ils ont donc eu raison d’y croire. Et de persévérer, malgré des contraintes techniques capricieuses, et en dépit des multiples reports du jour-J formulés par la NASA. Ce jeudi matin, 9 h 17 heure locale, le collège Paul-Langevin, Saint-Junien et toute une région ont eu rendez-vous avec l’espace, un moment fort que les acteurs du projet ne sont pas prêts d’oublier, équipe éducative du collège et Club radioamateur scientifique de la Haute-Vienne en tête. Car, si elle paraissait un peu folle lors de son annonce il y a trois ans, l’idée de rentrer en contact avec la station spatiale internationale (ISS) a pris, par la grâce d’une radiocommunication, une tournure beaucoup plus réaliste. Et enfin concrète.
Des invités de prestige
Au terme d’un dernier marathon de préparatifs et de répétitions de l’instant clé, les collégiens (*) engagés depuis le début de l’aventure (dont certains sont aujourd’hui lycéens mais ont tenu à poursuivre le projet) ont ainsi pu établir le contact avec une station se déplaçant alors à 400 kilomètres au-dessus de leurs à une vitesse de 27.000 kmh.
C’est dire s’il n’y avait pas de temps à perdre pour poser les questions préalablement préparées à l’astronaute italienne Samantha Cristoforetti (en alternance avec un collège de Rueil-Malmaison, où les élèves étaient entourés par Claudie Heigneré, première femme française à s’être rendu dans l’espace). Un temps d’échange qui est intervenu après la lecture de messages de soutien envoyés par deux références en matière de connaissance de l’espace, Michel Tognini et Jean-François Clervoy.
« On est soulagés… »
« Que mangez-vous à bord de la station ? », « Combien de temps faut-il pour s’habituer à la vie là-haut ? », »Quels sont vos loisirs à bord ? », telles ont ainsi été les questions formulées par les sept collégiens saint-juniauds, qui se sont en retour vus décrire, dans un français parfait, « une vie presque normale dans l’ISS, où l’on passe beaucoup de temps à contempler la beauté de la vue qui nous est offerte ». Et même si, faute de liaison, deux élèves eux n’ont pas pu poser leur question, la déception était loin d’avoir gagné les rangs.
Car le pari était gagné, et c’était bien là l’essentiel. « On est soulagés. Il y a eu une petite crainte car la station a changé d’orbite au cours de la nuit, mais finalement tout s’est bien passé », pouvait ainsi souffler Sylvain Valat, au nom d’un club radioamateur largement investi dans le projet depuis ses prémices. Et de préciser que cette communication était « la première établie entre la région et l’espace, et que le travail mené fait désormais du collège une référence en matière de haut débit ».
Un enthousiasme largement partagé
C’est dire la portée d’un événement auquel n’ont d’ailleurs pas manqué d’assister de nombreux partenaires, à commencer par des représentants du Centre national d’études spatiales (CNES), du rectorat, de la mairie ou encore du Lions club. Lesquels ont tous été enthousiasmés par la réussite d’une initiative finalement pas si folle, et surtout pas pour un collège Langevin qui a fait sienne une belle maxime : «Un projet est un voyage, et ici, cela fait plusieurs années que l’on voyage ». Fut-ce à des centaines de kilomètres au-dessus de la terre ferme.
(*) Amélie, Marion, Adrien, Thomas, Agathe, Bastien, David.
Pierre Géraudie
source: Le Populaire
Dans la PQR (l’avenir): Wavre: un exercice radioamateur pilote
L’exercice réseau de secours a mobilisé 40 radioamateurs sur 23 sites dont un installé au sein de la caserne des pompiers de Wavre.
«Imaginez en cas de crise, sans téléphone fixe, ni GSM, ni radio. La communication est indispensable, tout d’abord pour recevoir des informations par rapport à un incident ou un accident, mais aussi, une fois que l’on a obtenu l’information, de discuter entre pompiers. Si un problème chimique intervient à Wavre, nous devons contacter l’équipe chimique basée à Braine-l’Alleud ou contacter les autres zones si nous avons besoin de renforts pour un incendie, rappelle Philippe Vos de Wael, le commandant des pompiers de Wavre.
Un rappel lancé en prélude à l’exercice réseau de secours radioamateur qui a mobilisé 40 radioamateurs sur 23 sites dont un installé au sein même de la caserne des pompiers de Wavre, vendredi après-midi.
L’occasion pour le commandant de rappeler que ce réseau a toute son importance. «Des contacts sont nécessaires entre les pompiers et la police, les hôpitaux, et le Centre 100, afin qu’il ait une vue globale des moyens engagés. Enfin, si une fuite de gaz est avérée, il faut pouvoir contacter ORES. L’exercice de cet après-midi permet, en plus, de lancer des messages propres à notre métier et à mieux se connaître. Il est en effet important dans notre métier que les messages soient clairs, concis et précis, notamment en termes de localisation ou de moyens demandés en renfort.»
C’est donc à cet exercice que se sont adonnés Philippe Van Houte, alias ON5PV assistés par le wavrien Patrick Mertens, connu sur les ondes sous le pseudo ON4NY. Les deux radioamateurs étaient chargés de faire passer des messages spécifiques à leurs homologues installés chez les pompiers de Jodoigne, de Nivelles, dans les centrales de secours (Mons, Bruxelles), aux postes ambulanciers (Marbais, Céroux-Mousty,…) ou encore dans les centres de crise, des sites qui devront communiquer, même en cas de coupure d’électricité à grande échelle.
«Nous travaillons toujours en binôme, pour qu’il y ait toujours une présence à la radio quoi qu’il arrive, explique Patrick Mertens. Mais aussi parce qu’on ne sait pas combien de temps durera la situation de crise. En cas de délestage, nous sommes directement sollicités par SMS et la consigne est de se rendre le plus rapidement possible ici. Le matériel déployé ici? C’est notre matériel personnel. Être radioamateur, c’est un hobby que nous mettons au service de la population et de sa sécurité quand il le faut.»
Dans la PQR (Le Soir): Les radio-amateurs prêts pour les urgences
Cas unique en Belgique, via le relais « ON oWTO », ils peuvent prendre la relève en cas de panne prolongée de courant.
C’est depuis la caserne des pompiers de Wavre que le premier exercice des radio-amateurs a été réalisé ce vendredi. © J.-P.D.V.
Ils sont à l’écoute du relais de secours spécifié pour la province du Brabant wallon, « ON 0WTO », sur 145,225 MHz. Ils, ce sont les « B-Ears », pour « Belgian Emergency Amateur Radio Service », les radio-amateurs réunis au sein d’une Union royale. Ils sont quarante sur vingt-trois sites répartis sur le Brabant wallon, à opérer un silence radio pour l’instant mais prêts à relayer des messages urgents, au minimum pendant cinq heures de délestage électrique, mais idéalement pendant 72 h en cas de calamité nationale. Le tout, en contact avec le centre de crise du Brabant wallon, à l’indicatif « ON3 IBZ ».
Les bonnes vieilles méthodes sont donc toujours d’application ! Pour le gouverneur ad interim, Christophe Baes, « nous sommes, avec le soutien du Centre fédéral de crise et le Centre régional de crise de Wallonie, la seule province belge à être prête à intervenir en cas de situation grave. Depuis que nous l’avons lancée, les provinces du Hainaut et de Namur tentent de suivre l’exemple. »
Et d’ajouter ; « Lors de cet hiver, nous avons eu beaucoup de chance puisque nous n’avons pas connu de délestage électrique pour éviter un black-out. Mais, avec ce premier exercice tenu ce vendredi, en ce dernier jour de l’hiver, nous nous préparons déjà pour le prochain dont on dit qu’il sera plus difficile à gérer. »
Pour le commandant des pompiers de Wavre, Philippe Vos de Wael, ce relais de secours est indispensable : « Mettons que toutes les lignes téléphoniques soient en panne, qu’il n’y ait plus de réseau GSM et qu’il n’y ait plus de courant, ce n’est que via les radio-amateurs que nous pourrons continuer à assurer les liaisons entre les centres incendie, les services d’ambulance et les hôpitaux et préserver la sécurité des citoyens. C’est donc vital que nous disposions de personnes prêtes à assurer les liaisons radios. »
D’autant que les bonnes vieilles radios sont « électro-autonomes » et qu’il suffit d’une simple batterie de voiture pour les alimenter…
Comme le conclut Pierre Cornélis, l’expert du gouverneur connu de ses collègues sous l’indicatif « ON7PC », « Deux tiens valent mieux qu’un seul on aura, si je peux me permettre de renverser la formule. En planification d’urgence, il faut tout prévoir ! »
source: www.lesoir.be
Dans la PQR (La depêche): Les slalomeurs des ondes
Les cibistes font de la résistance. Un nouveau club vient de se créer sur les Hautes-Pyrénées. Rencontre avec son président Jean-Marc Grégoire et son secrétaire Patrick Garnier, deux «équilibristes des ondes» qui nous parlent de leur passion.
Patrick Garnier et Jean-Marc Grégoire viennent de créer un nouveau club de CB dans les Hautes-Pyrénées./Photo Cyrille Marqué.
«Allô, papa tango Charlie .» À l’heure des téléphones portables et d’internet, la célèbre chanson de Mort Shuman résonne comme un écho nostalgique. Usant de leur immuable alphabet international, le fameux code Q, les cibistes sont encore une poignée d’ «irréductibles Gaulois» sur les Hautes-Pyrénées. Ils ont pris le maquis de la télécommunication face à l’empire numérique mais font encore de la résistance. Depuis quelques années, la CB (NDLR : Citizen Band) revient même dans l’air du temps, à l’image du vinyle ou des radios amateurs des années «80». «Pas mal de routiers achètent des postes de CB pour communiquer entre eux» dans la mouvance des radios amateurs, elles aussi en plein regain. Jean-Marc Grégoire et Patrick Garnier ont décidé de créer le Club des cibistes bigourdans qui se réunit régulièrement le samedi, à 15 heures, au foyer communal de Louey.
La motivation de ces passionnés du poste radio branché sur le 27 MgHz ? «La nostalgie, le plaisir de communiquer entre amateurs et la surprise de rentrer en contact avec de nouveaux interlocuteurs, tout près ou au bout du monde. On discute de technique, de la pluie et du beau temps, jamais de politique et de religion pour éviter les sujets qui fâchent», répondent-ils en chœur. Car la diaspora des cibistes irrigue le monde entier. Preuve en est, Jean-Marc a réussi récemment à «capter» la Réunion, la Norvège et même la Nouvelle-Calédonie depuis les coteaux de Julos. Mais la bande de fréquence est si étroite qu’il faut être un équilibriste pour se jouer de «la pollution des ondes électriques». C’est justement cette acrobatie qui excite les cibistes de tout poil, à l’épiderme de leur antenne.
Las des communications trop faciles ou trop formatées, ces slalomeurs des ondes aiment à contourner les parasites, les nuages ou plus techniquement la ionosphère, pour franchir les océans, les montagnes ou les continents. Des petits miracles quotidiens qui surgissent soudain de leur poste radio et qu’ils reçoivent souvent comme des cadeaux à leurs oreilles d’enfants émerveillés. Pour témoigner des miracles de la propagation des ondes, Jean-Marc Grégoire raconte : «Dans les années «80», alors que j’étais bloqué au sommet du col d’Aspin, j’avais essayé de joindre en vain ma femme à Bordères-sur-l’Échez. Au lieu de cela, j’avais réussi à communiquer avec un militaire du Liban qui avait demandé à un contact sur Tarbes de l’appeler pour la prévenir de mon retard». Il y a aussi le plaisir terriblement grisant de bricoler son propre matériel. Jean-Marc Grégoire cite l’exemple de ce cibiste à Chelle-Spou, près de Tournay, qui s’est fabriqué une antenne avec une canne à pêche et un fil de cuivre. «N’importe où, il suffit de disposer d’une batterie de voiture, d’un émetteur et d’une antenne .» Un équipement rudimentaire qui peut s’avérer un kit de survie, lorsque privé d’électricité et d’antenne-relais, l’irréductible cibiste parvient à communiquer avec l’extérieur. Et il se prend alors pour le dernier survivant à l’ère numérique, au sens propre comme au sens figuré.
Pour tous renseignements ou adhésion, vous pouvez contacter le site internet cibistes bigourdans ou leur mail :
Un exercice en Brabant wallon pour faire collaborer services de secours et radioamateurs
Un exercice de secours inédit a été organisé vendredi après-midi en Brabant wallon: il a permis de tester la mise à disposition du réseau radioamateur pour épauler les communications de secours en cas de crise, et en particulier de pénurie d’électricité. Si ce danger semble écarté pour l’hiver qui se termine, des problèmes de cet ordre pourraient à nouveau se poser l’hiver prochain, et l’initiative brabançonne est dès lors suivie de près par le Centre de crise fédéral, le Centre régional de crise de Wallonie et les gouverneurs d’autres provinces.
Dans le cadre du travail sur les plans d’urgence à appliquer en cas de délestages électriques, le gouverneur ad interim du Brabant wallon, Christophe Baes, a constaté avec son équipe que les communications seraient impactées en cas de coupure. En cas d’arrêt du réseau GSM, de perturbation des lignes téléphoniques filaires et du réseau internet, la gestion des secours sera compliquée. D’où l’intérêt de l’utilisation d’un réseau de substitution, en s’appuyant sur les radioamateurs licenciés qui disposent d’appareils et d’antennes pouvant fonctionner avec peu d’électricité (batteries notamment).
L’exercice de vendredi a notamment permis de tester concrètement cette procédure alternative, en faisant se rencontrer des urgentistes et une vingtaine de radioamateurs et en testant la qualité des transmissions à partir d’un poste installé au service incendie de Wavre, pour relier d’autres sites stratégiques dont les centres 100 de Mons et de Bruxelles.
via lavenir.net
F1ZHQ: Relais Intercom de Nancy
F1ZHQ est un relais UHF analogique qui se trouve sur les hauteurs de Nancy.
Fréquence: 439.200 avec un shift de -7.6 Puissance 10W
La particularité de ce relais est la voie VHF.
Lorsque le relais est au repos, la voie VHF est utilisée pour le relais APRS.
L’interface WX3in1 est paramétrée en digipeater WIDE 1-1 et LOR 1-7
Lorsque le relais UHF est en service, la voix VHF est sur 145.300 Mhz (Fréquence par défaut)
Vous avez la possibilité de changer cette fréquence par code DTMF
Cette fonctionnalité permet l’interconnexion du relais F1ZHQ vers d’autres relais
Dans la PQR (Le parisien): «Allô l’espace ? Ici Rueil-Malmaison»
Rueil-Malmaison. Le Radio-club de Rueil a installé deux stations radio au gymnase République et placé ses antennes sur le toit. Elles seront orientées par des moteurs pour suivre la trajectoire de la station spatiale qui se déplace à 28000km/h. (LP/T.C.)
«?Vous voyez, elle va arriver à l’ouest par là. Elle va passer dans le ciel et terminer à l’est derrière l’immeuble». En faisant cette description, Joseph Lemoine, membre du Radio club de Rueil, dessine un grand arc de cercle du bout du doigt.
Elle, c’est la spationaute, Samantha Cristoforetti, qui séjourne actuellement sur la station spatiale internationale (ISS) et qui sera en communication avec deux classes de CM2 de l’école de la Malmaison, jeudi matin.
Cette conversation de 9 minutes sera possible grâce au matériel des radioamateurs de Rueil. Ils ont procédé à son installation mercredi après-midi, au gymnase République. «On met en place deux stations radio, indique Christophe Mercier, membre du club. Il y a une station plus perfectionnée. La deuxième station est là en cas de défaillance.»
«Pour ce contact-là, il y a eu trois ans d’attente», rappelle Christophe Mercier. L’école de la Malmaison et le Radio club de Rueil ont dû formuler une demande auprès d’Ariss (Amateur radio on the international space station). Il s’agit d’un programme mis au point avec les fédérations de radioamateurs des 16 pays qui ont construit la station orbitale. Il permet à des classes de communiquer avec les spationautes, afin de promouvoir l’action des agences spatiales. Les demandes de contact étant nombreuses, chaque communication se fait avec deux classes en même temps. Les CM2 de Rueil seront donc en liaison avec des collégiens de Saint-Junien (Haute-Vienne). Ils ont adressé une liste de 20 questions qu’ils ont fait parvenir à l’ESA, et auxquelles répondra Samantha Cristoforetti.
D’ordinaire, les radioamateurs de Rueil communiquent avec d’autres radioamateurs situés entre 600 et 3000 km de chez eux, voire dans le monde entier. Jeudi, ils vont devoir communiquer avec un objet se déplaçant à 28000km/h. À cette vitesse, la station ISS met 1 h 30 à faire le tour de la terre. Durant la communication, elle sera située à une distance comprise entre 600 et 2600 km de Rueil. Pour garantir un bon niveau de communication, les antennes ont été montées sur des rotors, pilotés par ordinateur pour suivre au plus près la trajectoire de l’ISS.
Superordinateur Piz Daint et, pour le futur, changement de magnétisation ultra-rapide d’un matériau multiferroïque
Le superordinateur, Piz Daint, a été inauguré en mars 2014 au Centre suisse de calcul scientifique (CSCS) de Lugano, rattaché à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich). Avec une puissance théorique de pointe de 7,787 petaFLOPS [1] et une efficience énergétique de 3,2 milliards d’opérations de calcul par Watt, il constitue le plus puissant superordinateur d’Europe (et 6e mondial, la première place revenant à la Chine avec Tianhe-2, 33,86 pétaFLOPS de puissance de calcul et 54,9 pétaFLOPS en pointe) ainsi que le plus efficient en énergie au monde dans ceux dépassant le pétaFLOPS. Il est de plus, refroidit grâce à l’eau du lac de Lugano.
Continuez la lecture : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78076.htm
Windows 10 sera disponible cet été
Le calendrier de Windows 10 se précise. Dans un article de blog publié mardi 17 mars, Microsoft annonce que la sortie de son nouveau système d’exploitation surviendra au cours de l’été (c’est-à-dire entre le 21 juin et le 22 septembre) dans 190 pays simultanément, en 111 langues. Jusqu’à présent, il était question d’un lancement au second semestre, sans plus de précision.
Contrairement à ses précédents systèmes d’exploitation, Microsoft a choisi de distribuer gratuitement Windows 10 pour ceux utilisant Windows 7 et Windows 8.1. Cette gratuité sera étendue aux terminaux dotés d’un écran mesurant moins de 9 pouces (smartphones, tablettes, accessoires connectés). En revanche, un tarif sera appliqué pour les entreprises souhaitant passer sur cet O.S.