Dans la PQR (l’avenir): Wavre: un exercice radioamateur pilote
L’exercice réseau de secours a mobilisé 40 radioamateurs sur 23 sites dont un installé au sein de la caserne des pompiers de Wavre.
«Imaginez en cas de crise, sans téléphone fixe, ni GSM, ni radio. La communication est indispensable, tout d’abord pour recevoir des informations par rapport à un incident ou un accident, mais aussi, une fois que l’on a obtenu l’information, de discuter entre pompiers. Si un problème chimique intervient à Wavre, nous devons contacter l’équipe chimique basée à Braine-l’Alleud ou contacter les autres zones si nous avons besoin de renforts pour un incendie, rappelle Philippe Vos de Wael, le commandant des pompiers de Wavre.
Un rappel lancé en prélude à l’exercice réseau de secours radioamateur qui a mobilisé 40 radioamateurs sur 23 sites dont un installé au sein même de la caserne des pompiers de Wavre, vendredi après-midi.
L’occasion pour le commandant de rappeler que ce réseau a toute son importance. «Des contacts sont nécessaires entre les pompiers et la police, les hôpitaux, et le Centre 100, afin qu’il ait une vue globale des moyens engagés. Enfin, si une fuite de gaz est avérée, il faut pouvoir contacter ORES. L’exercice de cet après-midi permet, en plus, de lancer des messages propres à notre métier et à mieux se connaître. Il est en effet important dans notre métier que les messages soient clairs, concis et précis, notamment en termes de localisation ou de moyens demandés en renfort.»
C’est donc à cet exercice que se sont adonnés Philippe Van Houte, alias ON5PV assistés par le wavrien Patrick Mertens, connu sur les ondes sous le pseudo ON4NY. Les deux radioamateurs étaient chargés de faire passer des messages spécifiques à leurs homologues installés chez les pompiers de Jodoigne, de Nivelles, dans les centrales de secours (Mons, Bruxelles), aux postes ambulanciers (Marbais, Céroux-Mousty,…) ou encore dans les centres de crise, des sites qui devront communiquer, même en cas de coupure d’électricité à grande échelle.
«Nous travaillons toujours en binôme, pour qu’il y ait toujours une présence à la radio quoi qu’il arrive, explique Patrick Mertens. Mais aussi parce qu’on ne sait pas combien de temps durera la situation de crise. En cas de délestage, nous sommes directement sollicités par SMS et la consigne est de se rendre le plus rapidement possible ici. Le matériel déployé ici? C’est notre matériel personnel. Être radioamateur, c’est un hobby que nous mettons au service de la population et de sa sécurité quand il le faut.»