Tests quantifiés du dimanche après-midi 27 septembre 2015.
L’objectif était de comparer la solidité des signaux et qualité audio en comparaison in vivo entre les signaux D-Star sur du matériel mobile Icom et C4FM sur de matériel mobile Yaesu, à des distances significatives.
Le résultat est clair; meilleure tenue du signal sur les synchros en C4FM. Qualité de restitution audio C4FM en position VW, remarquable.
D-Star reste fragile aux déphasages en mobile avec une qualité audio métallique, quelques fois robotique. Ayant réalisé durant quatre heures l’audition numérique, nous avons été surpris à la reprise de nos vieux appareils mobiles analogiques, de trouver une audition un peu plate et décevante. Les mêmes tests sous protocole, seront fait avec DMR Motorola et si possible Hytéra.

http://amsat-uk.org/satellites/communications/lilacsat-2/
BG2BHC, informe que transpondeur FM sur le LilacSat-2 va être ouvert de façon régulière. LilacSat-2 est prévu pour fonctionner en FM pendant 24 heures chaque lundi, mercredi et vendredi dont le basculage se fera vers 22hTU. Le transpondeur FM et APRS est en liaison descendante sur 437.200 MHz, attention à l’effet Doppler sur la liaison descendante +/- 10 kHz.
Voir ici le détail des fréquences utilisées:http://lilacsat.hit.edu.cn/?page_id=257

Bernard SAVONNET a été fait chevalier de la légion d’honneur et a reçu sa distinction le 12 septembre des mains du maire de Dijon, M. REBSAMEN.

L’intérêt général comme moteur de vie.

Ce dernier, lors de son discours retraçant le parcours de Bernard, a fait, entre autres, un éloge particulièrement appuyé sur les radioamateurs, et sur l’activité associée à notre humanisme.
Bernard, professeur agrégé d’économie -gestion à l’IUT de Dijon-Auxerre, a aussi une seconde vie, celle de radioamateur, très bavard et nous allons le découvrir. Mais Bernard reste très curieux.

C’est son père qui lui a donné le virus de la radio qu’il a vu émerger (il était de 1915). A 15 ans il dissimulait, dans son dortoir du collège de Poligny, une radio dans une boite à cirage…. Après sa retraite en 1975, il a eu, successivement et après moi, les indicatifs F1CVS puis F6HLF.

C’est à 10 ans que Bernard a construit son premier récepteur de radio, puis à l’âge de 13 ans construction du premier émetteur, le premier d’une longue série. Tout cela est bien entendu  » à titre expérimental « …., à 16 ans son premier émetteur FM…. puis a été opérateur de F6KAU, MJC de Beaune. A 19 ans il a construit entièrement, comme à l’époque on le faisait, une caméra de télévision.

Bernard passe le difficile examen de radioamateur en 1972 et se voit attribuer l’indicatif de F6CCS. Il a 21 ans et contacte le monde entier. De surprenantes antennes se sont érigées dans son village de FRANXAULT.
A 24 ans, après la construction d’un émetteur de TV, obtient l’extension de licence en Télé amateur (1976).  » Quelle énergie on a à 24 ans. Incroyable  » dit-il. Ensuite trafique en télétype, (des vrais surplus de la marine, 50 kg et du ruban perforé pour lancer les appels et décrire la station).

La passion pour l’émission d’amateur lui permet sans intermédiaire de communiquer directement à deux personnes de la planète, quels que soient leur pays, leurs opinions, leur appartenance ethnique, culturelle ou religieuse, cette chaîne que forment les radioamateurs entre eux et qui les unit dans l’espace, est à l’image de son engagement humaniste.

La radio, cette grande passion est tout à fait révélatrice de ce caractère du rebelle qui en a raison.
Arrive le mouvement des radios libres, belle aventure et beau défi à relever techniquement, cela l’a écarté temporairement des bandes amateurs. Bernard dit  » Le rebelle  » y participe, jusqu’à sa légalisation en 1981. En 1982, il est l’un des fondateurs de Radio Dijon Campus, mais laisse le micro à d’autres et construit cette radio : studios à la Faculté des Sciences puis à l’Atheneum, émetteurs, antennes. Presque toutes les radios locales à l’époque, font appel à ses compétences. Cela lui a permis par exemple de mettre en place la première radio travaillant par satellite géostationnaire 24h/24 à Dijon (Radio Nostalgie, en 1986 toujours sur 97,5). Comme il dit  » Il fallait viser juste, avec des têtes moins sensibles que maintenant et une parabole impressionnante. Ou de détourner l’ancien pylône de TDF de Montmusard qui partait à la casse, en direction de la Trouhaude…, on s’amusait bien « .

Lorsque le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel est créé en 1989, il demande audience au préfet. Il en résulte la création du premier Comité Technique Radiophonique de France à Dijon, où le CSA le recrute. C’est un peu le  » Vidocq  » de l’audiovisuel.

Et il y a 5 ans, il s’est lancé dans la construction d’une station en accomplissant ses rêves de l’âge de 20 ans, l’âge où on a du temps, plein d’idées et d’énergie et pas un  » sous vaillant  » pour les réaliser.
Mais Bernard, est aussi très curieux dans d’autres domaines.

Un jour, il découvre une très grave faille de sécurité. Devant le Préfet il accède depuis un minitel aux informations très sensibles sur les réseaux de sécurité gouvernementaux (aux noms champêtres : Myrtille, Églantine …). À cette époque la France faisait déjà face à de lourdes menaces. Seulement, ce jour-là, il a très discrètement rendu service à son pays et ce n’est pas un hasard qu’il a été invité par le Préfet de Région au moment de la Guerre du Golfe à participer aux travaux de la commission régionale de défense économique.

Ardent défenseur du logiciel libre, seul garant de l’accès pour tous les humains au numérique, son  » Rapport sur la création d’Espaces Publics Numériques  » a abouti il y a plus de 10 ans à la création des PANDAS dont tant de Dijonnais ont pu profiter.

En 2001 malgré un scepticisme général il demande l’accès pour ses étudiants au site qu’il a créé sur l’Internet. Depuis, il a entièrement numérisé ses cours.

Et Bernard pour conclure en toute modestie et discrétion :
 » Je considère que ce sont les radioamateurs qui ont été honorés samedi 12 septembre à travers ma personne et, de manière générale, tous les passionnés de la radio et de la communication des hommes entre eux. Si tous les gars du monde…. « .

Sincères félicitations.

Depuis le 15 août le relais numérique du Poupet F7W4PSK C4FM est dans une nouvelle phase.

En décembre 2014, au premier démarrage sur VHF, nous avons essuyé les plâtres sur une somme d’anomalies techniques de l’appareillage. Puis un rejet des futurs utilisateurs, plus préoccupés par les modifications, non pas du relais, mais égoïstement de la « ligne téléphonique ».
Ce qui avait fortement compromis la mise en application du système. L’objectif était d’expérimenter en premier temps le C4FM de Yaesu, parmi d’autres. Ceci ne pouvant s’effectuer que dans le calme et suivant une procédure de tests.
Pour cela, il fallait plusieurs stations équipées correctement, en fixe et mobile pour tester toutes les conditions d’exploitation du système. En cette fin du mois de septembre 2015, il reste encore des situations particulières à creuser car les possibilités sont nombreuses. Le test global s’est fait en exploitation totale, soit un raccordement au monde en VoIP par le système spécifique WIRES équipé d’une passerelle Echolink entre les deux réseaux.

Autant nous pouvions parler de massacre en début d’année, autant nous sommes aujourd’hui stupéfait par l’excellente qualité du fonctionnement et la structure opérative du système.

Les possibilités sont à l’identique d’un GSM; images instantanées entre stations mobiles, messagerie, suivi GPS automatique s’affichant à l’écran tout en faisant Qso et une qualité audio en mode VW formidable. Ne cherchons plus à faire de comparaisons avec l’analogique, ce sont deux mondes totalement différents. La fonction VoIP rend l’exploitation déconcertante de facilité et convivialité avec WIRES.

Par exemple ces jours, JA2/F5LKE originaire du 39 est en reportage au Japon à Suzuka sur le circuit de Formule 1. Le contact s’effectue tous les jours sur le relais numérique du Mt Poupet. Nous restons malgré tout, conscients de la fragilité de ce type de liaison dépendante de réseaux dont nous n’avons pas la maîtrise. C’est la principale raison qui poussait à construire le réseau Hamnet.

A cette date, l’expérimentation continue avec pour approche de synthèse, un système Yaesu, certes propre au constructeur, mais de grande performance. Il était grand temps d’approcher la fin de l’année dans un contexte renversé et renversant.
A suivre, sans oublier les tests DMR Motorola du RC F5KMY de Pontarlier.
Une clé Dongle est également a tester en mode réception D-Star, DMR, C4FM.

Stefan Teuscher, DL4GCS, le directeur technique de la Radio bavaroise, informe la fin des ondes moyennes en Allemagne, 801 kHz avec 100 kW de Munich-Ismaning sera arrêté définitivement le 30 Septembre à 12h45. Et cela va se poursuivre jusqu’au 31 décembre avec les émetteurs:
Braunschweig 756kHz 200kw
Heusweiler 1422kHz 400kW
Neumünster 1269kHz 300kW
Nordkirchen 549kHz 100kW
Ravensburg 756kHz 100kW
Thurnau 549kHz 100kW
En Allemagne, plus un seul signal analogique AM sera diffusé à compter de cette date.

Exemple d’interventions techniques qui coûtent cher :
=> Durant deux ans, une installation voisine déraillait par intermittence. Celle-ci provoquait un Qrm ayant pour effet direct de désensibiliser fortement le relais VHF de 16h à 18h30 lors d’échanges Pro . Au terme de nombreuses mesures dans le pylône par nos soins pour rechercher quelle était l’installation défectueuse, c’est seulement le 23 juin 2015 qu’une équipe maintenance de Dijon est intervenue. Ceci a nécessité de nombreux voyages, d’heures sur le terrain avec les analyseurs. Recherche assumée par nos soins sans toucher un centime du budget « Relais ».

=> Il en est de même pour le relais HB9G. Sa renaissance provisoire coûte cher en moyen et disponibilité. L’énergie n’est pas gratuite. En 2014, l’échange des pâles de l’éolienne a représenté un coût de fabrication de 2000€. Son emplacement exceptionnel oblige les déplacements du matériel en sac à dos. Nous aurons ces mois prochains une approche des coûts de ce gros pépin. Les réunions organisées au profit des relais sont aujourd’hui une ultime sauvegarde. Malheureusement, les personnes utilisatrices fortement concernées, sont absentes.

Ce 18 septembre, neuf satellites parmi une charge de Vingt seront lancé par CAMSAT « Chine amateur Satellite Group ». Alan Kung, BA1DU indique que les charges seront dans l’espace vers 23h TU. Quatre des microsatellites et deux des CubeSats inclus dans le lancement ont été désignés XW-2A à XW-2F. Les trois autres satellites, un CubeSat, un nanosatellite, et un picosatellite, portent les désignations CAS-CAS-3G.

http://www.arrl.org/files/media/News/XW-2CAS-3%20Sats.pdf

XW-2; Éléments Kepler donné par CAMSAT
1 99999U 15261,96885740 0,00004980 00000-0 28369-3 0 00000
2 99999 097.4712 269.8396 0010382 266.0521 270.6645 15,12847582000010

Rappel de la première annonce:
CAMSAT annonce la refonte du nom principal de CAS-3A rebaptisé XW-2. les six satellites ont terminé les essais de l’environnement et sont actuellement en cours de burn-in test. Les satellites seront déplacés vers le site de lancement à la mi-Août, mais en précisant que le lancement a été reporté début Septembre. Les six satellites sont équipés de charges utiles sensiblement identiques, Radio Amateur A/V en mode linéaire, transpondeur U, une télémétrie balise CW et une AX.25 19,2 k / 9.6k bauds GMSK, télémétrie descendante. CAMSAT dit que chaque complément Radioamateur a les mêmes caractéristiques techniques, mais fonctionnera en liaison montante sur 70 centimètres et 2 mètres en liaison descendante. Les fréquences ne sont pas précisées dans l’immédiat.
http://www.amsat.org/?p=4181

La préparation est en cours en date du 17 septembre:
La rencontre se fera au village de Saizenay qui est au pied du Mt Poupet coté Est.

Seront présents en date du 17 septembre:
F5JWF (01), F5AYE (74), F5SN (39), F1JRZ+YL (71), F6DUL (90), F5IWN (92), F1ESP (74), F6AVK (73), F5AHO (68), HB9AFO, F4FEB (25), F1MK+YL (67), F1URI (73), HB9AZN, F4WBG (71), F5UAM (74), F5DJL (83), F1EJK (90)

NOTE: La capacité d’accueil du restaurant campagnard (du Mt Poupet) est de 40 places.

Les exposés prévus:
F5JWF: Suite des PA QRO 23cm: Du proto au PA EME opérationnel.
F1MK: Accès au satellite OM géostationnaire : Le projet est en cours.
Et peut être un troisième sur la construction d’une balise hyper avec séquence mode digitale.
10H00 accueil
10H30 exposés techniques
12H00 apéritif + repas
14H30 Tests/démonstration/utilisation des stations Hyper présentes.
Une information plus détaillée sur le lieu et le menu vous parviendra plus tard.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Poupet
Accès aisé, le Mont Poupet et situé à 30 Km de l’A39, à 114 Km de Mâcon, 77 de Dijon, 134 de Lausanne. Cela facilitera la venue des OM de l’est… Le Mont Poupet est relativement bien dégagé.
73 Jean-Paul F5AYE JN36DH
Skype: f5aye_jean_paul
QRZ.com :http://www.qrz.com/db/F5AYE
My pages:http://pagesperso-orange.fr/f5aye/

Depuis le 15 août 2015, il a été installé une plate forme relais expérimentale en UHF C4FM afin d’explorer la totalité des possibilités techniques du « Voice » numérique.

Au calme des détracteurs, nous pouvons procéder aux différents tests d’exploitation afin d’être dans une vérité de fonctionnement.
Jusque là, il y avait un tissu de désinformations, d’une part le fait de parler sans éléments concrets d’expériences terrain, d’autre part, la vision tronquée et massacrée par des à priori ayant référence à l’analogique.
Ceci a valu de nombreux désaccords totalement infondés.
Puis la cerise sur le gâteau, en faisant une confusion énorme entre « radio » et VoIP.

Au 15 septembre, les adeptes découvrent un monde nouveau avec des possibilités extraordinaires. La radio n’est pas morte, elle ne fait que commencer sous une forme totalement différente. Il reste encore beaucoup à observer et apprendre afin de rapporter à notre administration les valeurs permettant de construire l’avenir administratif et technique d’une nouvelle vie radio.
La difficulté réside dans la multitude des systèmes. Notre rôle est de tirer la quintessence de ceux-ci, non pas en critiques gratuites, mais en valeurs techniques et opérationnelles radio et réseau.

Le DMR Motorola a également démarré en liaison avec la Suisse, nous en reparlerons.
Le point principal noté jusque là en exploitation du mode C4FM de Yaesu est la souplesse dans l’exploitation radio et réseau Wires.
Il conjugue le Numérique et l’analogique dans une transition douce sur les deux plans; radio et réseau. Yaesu a stationné sur une sensibilité radioamateur, débordant sur un contexte psychologique afin de ne pas brusquer la mutation.
Les systèmes issus du monde professionnel n’ont pas ce regard et c’est sans état d’âme que la transition a été abrupte. Les objectifs de base étant totalement différents. Si la situation ne pose pas de problème aux expérimentateurs en raison de leur ouverture globale, elle fait peur à l’utilisateur sur le choix des investissements.