La présence d’animaux exerce une influence souvent bénéfique sur les personnes victimes de démence, soit une personne âgée sur trois. Chiens et chats ne sont pas le choix idéal pour beaucoup de ces vieillards. Ollie, un bébé loutre robot, n’a pas les inconvénients d’un animal vivant.
Le cerveau d’Ollie n’est autre qu’un Raspberry Pi, associé à un moteur et une batterie de capteurs sur mesure, et des bras en caoutchouc de silicone actionnés par des fils. Ses yeux sont pourvus de paupières (imprimées en 3D) qui clignent et ses pattes serrent la main de l’utilisateur. Il est de construction robuste, mais conçu pour être agréable à manipuler. Sa fourrure, qui peut être retirée et nettoyée, cache un revêtement imperméable en cas d’éclaboussures. Les capteurs d’Ollie lui permettent de comprendre comment les utilisateurs interagissent avec lui par le toucher, et de répondre de façon apaisante par des sons, des mouvements et un ronronnement fourni par les vibrations d’un moteur.
Le robot est de la taille d’un bébé, ce qui est de nature à inciter les humains à s’occuper instinctivement de lui. Son ventre est une véritable invitation aux caresses. Pourquoi une loutre au fait ? Parce que cet animal est généralement perçu comme sympathique et attirant.
Les robots thérapeutiques sont chers et hors de portée de la plupart des bourses, mais le prototype Ollie n’a coûté que 90 $ aux étudiants du MIT qui l’ont conçu en 2013. Pas de nouvelles depuis, mais on dirait qu’il faut bien se résoudre à la triste perspective que c’est le robot qui est l’avenir de l’homme vieillissant…
Au fait, qui prendra Mamie à Noël ?

Les passionnés d’électronique, friands de projets Arduino, seront sûrement intéressés par cette nouvelle carte : Qduino Mini. Il s’agit de la première carte compatible Arduino avec chargeur et jauge de batterie. Tout un programme !
Pour que les vêtements dits « intelligents » soient effectivement épatants, il leur faut de la puissance de calcul. Le Curie d’Intel est un ordinateur de la taille d’un bouton, dont la mission est d’embarquer les techniques de pointe dans les vêtements et de pousser la confection vers de nouveaux sommets. Pour l’électronique portable, Intel a mis au point un SoC Quark SE, couplé à une radio Bluetooth LE, des détecteurs de mouvement. Et devinez par quoi il est alimenté ? Une pile bouton, bien sûr. À l’instar de Galileo et Edison, deux autres innovations récentes d’Intel, le Curie porte le nom d’un personnage qui a marqué l’histoire des sciences. La physicienne Marie Curie a reçu deux fois le prix Nobel, de physique en 1903 et de chimie en 1911.
Le temps béni où l’on pouvait faire voler son drone librement pourrait bientôt s’achever. Un nouveau prédateur, plus dangereux que les aigles, menace l’existence de votre drone bien-aimé. Rapere est un drone conçu pour intercepter et même détruire d’autres drones.
La commande gestuelle sans contact, c’est génial, mais il y manque une rétroaction intuitive. Quand un appareil, comme les téléphones tactiles, vibre, l’utilisateur le sent immédiatement ; c’est ce qu’on appelle « retour haptique ». Comment obtenir ça en l’air ?
Linear Technology propose le LTM4625, un régulateur abaisseur, 20 V en entrée, 5 A, dans un boîtier BGA, 6,25 mm x 6,25 mm x 5,01 mm, qui, avec quelques composants passifs, tient dans 0,5 cm2 de carte double face. Comme les autres régulateurs µModule, le boîtier du LTM4625 réunit le contrôleur DC/DC, les commutateurs de puissance, l’inductance et les circuits de compensation. Il requiert deux condensateurs céramique externes (1206), et une résistance (0603). La plage de tension d’entrée est 4 V à 20 V, la tension de sortie régulée est réglable de 0,6 V à 5,5 V, avec une précision de ±1,5 % en fonction de la source, de la charge et de la température.
Le LTM4623 est un régulateur abaisseur (3 A) en boîtier LGA ultrafin de 1,8 mm, de seulement 6,25 mm x 6,25 mm de la série µModule (lire micromodule) de Linear Technology. Avec la pâte á souder, l’épaisseur du boîtier est inférieure á 2 mm, ce qui correspond aux contraintes de hauteur de nombreux PCIe (bus PCI pour interconnexion rapide d’un composant périphérique), cartes mezzanines avancées (AMC) pour cartes au standard ATCA (Advanced Telecommunication Computing Architecture) dans les systèmes embarqués. Monté au verso de la carte, le LTM4623 libère de l’espace au recto pour d’autres composants. Il fonctionne de 4 V á 20 V et régule avec précision une tension de sortie de 0,6 V á 5,5 V, avec une erreur totale max. de 1,5 %.
Entre l’eau douce et l’eau salée, ça n’a jamais été l’entente cordiale. Lorsqu’elles se mélangent, il n’y a pas que leur goût qui change. Il se passe aussi une foule de choses au niveau électronique. Au propre comme au figuré, on peut dire que leur rencontre a du potentiel.
Les appareils électroniques portables ne peuvent continuer de s’améliorer qui si leurs batteries en font autant. Comme la stagnation de leurs performances est un facteur limitant dans la conception, nous guettons avec avidité toute innovation dans ce domaine. Voici un nouveau concept venu de Chine.
FLIR Systems propose un accessoire d’imagerie thermique qui transforme un iPhone 5 ou 5s en puissant imageur thermique. Associé à son app pour iPhone, FLIR ONE affiche des images infrarouges qui donnent à l’utilisateur une vision thermique du monde.
La capsule SpaceX Dragon, qui a récemment accosté la Station Spatiale Internationale, y a apporté une nouveauté : la première imprimante 3D conçue pour fonctionner en apesanteur et tester la faisabilité de…
Intel Inside… votre grille-pain ?
Inspiré à l’ingénieur britannique Eben Upton par le BBC Micro d’Acorn Computers, produit dans les années 80, le Raspberry Pi a déjà été écoulé à plus de 3 millions d’unités. Cet ordinateur relativement puissant, grand comme une carte de crédit, capable de faire tourner un système d’exploitation basé sur Linux, avait pour but d’éveiller les enfants à la programmation.
Les bonnes vieilles ondes radio ont fait leur temps et il serait peut-être temps de transformer ces braves vagues en turbulentes hélicoïdes. Cela permettrait de transmettre de multiples faisceaux sur une unique fréquence. C’est peut-être ce que se sont dit le professeur Alan Willner (USC, États-Unis) et son équipe qui sont partis de la technique, connue sous le nom de multiplexage du moment angulaire orbital (OAM), dont des scientifiques italiens et suédois avaient montré en 2012 l’aptitude à transmettre deux ondes sur une même fréquence. Cette fois il s’agit d’environ huit canaux de données ! Les antennes utilisées pour envoyer ces faisceaux comportent des plaques spéciales, en spirale, qui les tordent ; les ondes sont ensuite recueillies dans un multiplexeur, et envoyées avec un seul émetteur.
