Certaines diodes sont plus petites que les autres
Dans le monde merveilleux de l’électronique moléculaire, les noms exotiques imprononçables sont légion ; voici donc les buckminsterfullerenes (!), de minuscules ballons de football composés de 60 atomes de carbone, attirés par les électrons, et les diamantoïdes, en carbone revêtu d’hydrogène. Les deux nanostructures distribuent les électrons et forment ensemble ce que l’équipe qui les a développées appelle diamantoïde-fullerène. Ces bébés de l’électronique moléculaire pourraient faire d’excellentes « nanodiodes », capables de conduire un courant électrique 50 fois plus fort dans un sens que dans l’autre.
Ils sont faciles à produire, assez peu onéreux et constitués uniquement de carbone et d’hydrogène. Le nouveau monde de électronique moléculaire est fascinant, mais? à cette échelle, ne rêvez pas d’y mettre les mains.