Fini le pétrole ? Roulons au caramel salé !
Les véhicules électriques, on en a beaucoup parlé bien avant qu’ils arrivent, et maintenant qu’il y en a, avec leur autonomie encore inconfortable et une production en masse impossible avec les techniques actuelles, on se pose des questions. On nous aurait menti ?
Les batteries des véhicules électriques actuels sont de type lithium-ion. Or le lithium est relativement rare et que l’on ne pourra pas en extraire suffisamment à un coût raisonnable (les grands gisements sont en Amérique du Sud) ne serait-ce que pour renouveler le parc automobile actuel. Ajoutez à cela la demande des pays dits émergents, aux croissances folles, et il sera patent qu’il va nous falloir trouver autre chose que du lithium pour rouler à l’électron.
Face à ce constat, les chercheurs s’activent pour mettre au point des batteries sodium-ion. Du sodium, il y en a une quantité quasi-illimitée dans les océans : il forme, associé au chlore, le chlorure de sodium, du sel quoi. Le problème rencontré jusqu’à présent se trouvait du côté des électrodes : à ce jour, aucune solution à un coût raisonnable ne permettait d’égaler les batteries lithium-ion.
C’est ici qu’entre en jeu la trouvaille des chercheurs de l’université des sciences de Tokyo. Ils ont montré que le saccharose pyrolysé, du sucre ordinaire chauffé en l’absence d’oxygène, …