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Archives de l’auteur : F6GLZ

La pratique de la conversion directe

Radioamateur.ch Publié le 16 août 2015 par F6GLZ16 août 2015

La conversion directe est une technique dite simple, permettant de construire un récepteur destiné aux Ondes Courtes. Elle est classée comme telle, car ne nécessite qu’un seul changement de fréquence. Ce changement de fréquence est obtenu en mélangeant le signal à recevoir avec celui d’un oscillateur local ( fabriqué par le récepteur  ) . Du mélange de ces deux signaux résulte un signal audio, amplifiable et exploitable par l’opérateur. Voilà pour le principe de fonctionnement.

 

Du côté ingénierie, il faut savoir que la fréquence de l’oscillateur local est quasiment la même que celle du signal à recevoir à quelque centaines de Hertz près ( on parle de battement ) . D’autre part, le gain total de l’amplification produit par le récepteur doit se situer entre 80 et 90 dB pour obtenir une sensibilité correcte sur cette gamme d’ondes.  Ce type de récepteur ne comportant pas de chaîne d’amplification sur une fréquence intermédiaire ( comme c’est le cas dans un récepteur superhétérodyne ), la presque totalité du gain est souvent fournie par l’amplification basse fréquence , après le mélangeur. Si le gain de l’amplification Basse Fréquence est trop important, il peut se produire un effet microphonique entraînant une écoute très désagréable.

Malgré donc sa conception simple, la construction d’un récepteur à conversion directe ne doit pas être négligée. Ce type de récepteur a revu le jour dans les années 70 avec l’avènement de semi-conducteurs très sensibles comme les transistors à effet de champ à simple ou double porte, puis l’avènement de circuits intégrés – avec leur sensibilité très élevée – a ouvert de nouvelles portes en s’orientant notamment vers le trafic à faible puissance ( QRP ).

L’évolution des mélangeurs .

 

Il y a un peu plus de trente ans, des firmes comme Heathkit ( célèbre pour ses kits radioamateurs ) ont conçu des petits transceivers  QRP basés sur le principe de la conversion directe. Voici ci-dessous, le mélangeur utilisé par Heathkit dans son premier transceiver QRP, le HW7. Un 40673, MOSFET à double porte est utilisé comme mélangeur.

La tête HF du HW7.La tête HF du HW7.

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Publié dans Radioamateurs,www.radiocom.org

Un générateur HF de 1 à 30 MHz.

Radioamateur.ch Publié le 30 juin 2015 par F6GLZ30 juin 2015
Le générateur HF DDS.Le générateur HF DDS.

Cette réalisation fait suite à l’article précédent  » Comment aborder la DDS ». Il s’agissait de transposer le montage testé sur une breadboard en un véritable générateur HF ( basé sur le principe de la DDS ) . Pour rappel, le cœur du montage se compose d’un module Arduino Uno et d’un module DDS AD9850 monté sur un shield câblé manuellement ( il y peu de connexions à souder ). L’ensemble fonctionne de 1 à 30 MHz, délivrant une sinusoïde générée à l’aide du programme de AD7C , Richard Visokey. Le programme est téléchargeable tel quel sur son propre site, sur la page même du lien cité. Son programme utilise un afficheur LCD de 16 caractères sur 2 lignes. Ici j’ai pu récupérer des afficheurs de 20 caractères sur 4 lignes. En réalité, ce choix n’est pas forcément judicieux, car la consommation électrique est plus élevée.

L’alimentation de l’ensemble est aussi un module 12V 3A récupéré . C’est une alimentation à découpage mais l’ensemble ne souffre d’aucun dysfonctionnement comme le prouvent les images du spectre de fréquence.

Le générateur est accompagné d’un amplificateur large bande décrit par W1FB dans « W1FB’s QRP Notebook ». Il est composé de quatre transistors ( 3 * 2N5179, 1 * 2N3866 ) . Ce circuit est donné pour un gain de 40 dB, permettant ainsi la mise au point de petits amplificateur HF utilisés dans l’étage final d’un projet d’émetteur QRP. Les 2N5179 peuvent être remplacés par des 2N3904, 2N2222 ou 2N4400. Néanmoins, j’ai obtenu de mauvais résultats avec les 2N3904 ( transistor acheté neuf hs …). Le schéma présente aussi une ambiguité concernant trois condensateurs de découplage ( C8, C14 et C18 ) , dont les valeurs ne sont pas indiquées et que l’on ne retrouve pas dans d’autres schémas du même auteur ( VFO universel ) ou dans le schéma d’origine de W7ZOI  dans  » Solid State Design ». Je ne saisi pas trop leur rôle, à moins d’avoir affaire à des condensateurs de faibles valeurs supprimant d’éventuels signaux VHF. Dans le doute ces trois condensateurs n’ont pas été câblés.  Comme précisé par l’auteur, le gain est relativement constant sur la bande HF concerné. Ceci rend donc ce montage intéressant lorsqu’il fait partie d’un générateur HF.

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Un générateur HF de 1 à 30 MHz.

Radioamateur.ch Publié le 30 juin 2015 par F6GLZ30 juin 2015
Le générateur HF DDS.Le générateur HF DDS.

Cette réalisation fait suite à l’article précédent  » Comment aborder la DDS ». Il s’agissait de transposer le montage testé sur une breadboard en un véritable générateur HF ( basé sur le principe de la DDS ) . Pour rappel, le cœur du montage se compose d’un module Arduino Uno et d’un module DDS AD9850 monté sur un shield câblé manuellement ( il y peu de connexions à souder ). L’ensemble fonctionne de 1 à 30 MHz, délivrant une sinusoïde générée à l’aide du programme de AD7C , Richard Visokey. Le programme est téléchargeable tel quel sur son propre site, sur la page même du lien cité. Son programme utilise un afficheur LCD de 16 caractères sur 2 lignes. Ici j’ai pu récupérer des afficheurs de 20 caractères sur 4 lignes. En réalité, ce choix n’est pas forcément judicieux, car la consommation électrique est plus élevée.

L’alimentation de l’ensemble est aussi un module 12V 3A récupéré . C’est une alimentation à découpage mais l’ensemble ne souffre d’aucun dysfonctionnement comme le prouvent les images du spectre de fréquence.

Le générateur est accompagné d’un amplificateur large bande décrit par W1FB dans « W1FB’s QRP Notebook ». Il est composé de quatre transistors ( 3 * 2N5179, 1 * 2N3866 ) . Ce circuit est donné pour un gain de 40 dB, permettant ainsi la mise au point de petits amplificateur HF utilisés dans l’étage final d’un projet d’émetteur QRP. Les 2N5179 peuvent être remplacés par des 2N3904, 2N2222 ou 2N4400. Néanmoins, j’ai obtenu de mauvais résultats avec les 2N3904 ( transistor acheté neuf hs …). Le schéma présente aussi une ambiguité concernant trois condensateurs de découplage ( C8, C14 et C18 ) , dont les valeurs ne sont pas indiquées et que l’on ne retrouve pas dans d’autres schémas du même auteur ( VFO universel ) ou dans le schéma d’origine de W7ZOI  dans  » Solid State Design ». Je ne saisi pas trop leur rôle, à moins d’avoir affaire à des condensateurs de faibles valeurs supprimant d’éventuels signaux VHF. Dans le doute ces trois condensateurs n’ont pas été câblés.  Comme précisé par l’auteur, le gain est relativement constant sur la bande HF concerné. Ceci rend donc ce montage intéressant lorsqu’il fait partie d’un générateur HF.

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Comment aborder la DDS

Radioamateur.ch Publié le 2 avril 2015 par F6GLZ2 avril 2015

Le générateur délivre un 20 Mhz stable dès la mise en service.La DDS ( Direct Digital Synthesis ) appartient à une technologie permettant de construire un générateur Haute Fréquence couvrant la bande des Ondes Courtes de 1 à 30 MHz sans trous en générant un signal sinusoïdal stable comme un roc. Elle utilise la technologie de l’électronique embarquée, c’est à dire l’emploi de modules électroniques programmables et prêts à être utilisés tels quels.

Elle nous permet donc de construire nos émetteurs et récepteurs de trafic en utilisant une technologie professionnelle et ouvre ainsi de nouvelles portes dans la construction radioamateur.

Pour comprendre le fonctionnement de la DDS, on peut se documenter sur Wikipédia ou lire les notes d’applications d’Analog Device .

Les inconvénients pour aborder la DDS peuvent dérouter certains d’entre nous car ils existent bel et bien :

  • un PC est nécessaire pour la programmation des modules.
  • il est préférable de maîtriser la programmation en langage C (si l’on veut savoir ce que l’on fait). On peut recopier les programmes tels quels, mais en cas de bug …que faire ?
  • chercher les informations sur le Net en pointant en presque totalité sur des sites anglophones.
  • se procurer le matériel spécifique, à savoir un module DDS 9850 ou 9851, un afficheur LCD un encodeur rotatif ainsi qu’un module Arduino Uno ou Nano.
  • savoir travailler avec un module Arduino ou avoir des compétences dans la programmation des PIC.

On s’aperçoit donc qu’on est loin de la construction électronique classique du radioamateur, car il s’agit principalement de relier les modules entre eux ( module DDS et carte Arduino ou module DDS et PIC de Microchip®), et de programmer.

Les avantages restent par contre assez convaincants :

  • une plage de fréquence variant en continu entre 1 et 40 MHz.
  • une sortie sinusoïdale stable comme un roc ( il s’agit d’un synthétiseur ).
  • une incrémentation possible du pas par simple bouton poussoir ( le même bouton poussoir pour toutes les incrémentations ).
  • le générateur n’emploie ni self ni condensateur variable, donc il n’y a pas de contraintes mécaniques.
  • L’affichage de la fréquence se fait grâce à un afficheur LCD, ce qui évite l’emploi d’un démultiplicateur et d’un affichage mécaniques.
  • Il n’y a pas de « compression de bande » vers les fréquences élevées comme c’est le cas lors de l’emploi d’un condensateur variable, l’incrémentation de la fréquence reste parfaitement linéaire.
  • Enfin, le coût des modules Arduino, DDS et LCD reste faible ( se situe au total, aux alentours de 40-50€ ) , alors rien qu’un bon condensateur variable entre déjà dans cette gamme de prix, sans compter le démultiplicateur de plus en plus difficile à trouver ( en neuf, il reste introuvable ).

Les jalons sont donc posés. Quelqu’un de tout à fait novice découvre donc des termes nouveaux comme « Arduino », « DDS » , « PIC » et « encodeur rotatif ».

Comment procéder par étapes ?

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ARDUINO – Préparer sa Bread Board

Radioamateur.ch Publié le 1 avril 2015 par F6GLZ1 avril 2015

Celà n’a l’air de rien, mais reste tout de même très pratique… Les fans d’Arduino ainsi que les programmeurs passionnés par les PIC ne me contrediront pas, devant cette insatiable volonté d’expérimenter …eh bien … il faut essayer son projet ! Dans cette optique, quoi de plus pratique qu’une bread board, idéal pour un cablâge provisoire et rapide et si facile à modifier grâce aux strapps de toutes les couleurs. Le montage est rapidement réalisé puis testé, et enfin démonté lorsque le projet devient une réalité. Une autre idée germe déjà, se transforme en projet,  on recâble tout  , on teste à nouveau, etc…

Le plus gênant, c’est de  recommencer le cablâge. Alors, pourquoi pas ne pas équiper – une fois pour toutes –  la breadboard du minimum nécessaire, à savoir une simple petite alimentation régulée à 5 Volts, puisque c’est celle-ci qui sert le plus ! On pourrait même imaginer une petite base de temps à quartz autour d’un circuit TTL, le tout câblé en définitif sur la bread. L’idée m’est venue en travaillant sur un 16F84 qui a été câblé  avec son quartz 4 MHz et son +5 Volts pour les futurs projets.

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Publié dans Radioamateurs,www.radiocom.org
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