Comment aborder la DDS
La DDS ( Direct Digital Synthesis ) appartient à une technologie permettant de construire un générateur Haute Fréquence couvrant la bande des Ondes Courtes de 1 à 30 MHz sans trous en générant un signal sinusoïdal stable comme un roc. Elle utilise la technologie de l’électronique embarquée, c’est à dire l’emploi de modules électroniques programmables et prêts à être utilisés tels quels.
Elle nous permet donc de construire nos émetteurs et récepteurs de trafic en utilisant une technologie professionnelle et ouvre ainsi de nouvelles portes dans la construction radioamateur.
Pour comprendre le fonctionnement de la DDS, on peut se documenter sur Wikipédia ou lire les notes d’applications d’Analog Device .
Les inconvénients pour aborder la DDS peuvent dérouter certains d’entre nous car ils existent bel et bien :
- un PC est nécessaire pour la programmation des modules.
- il est préférable de maîtriser la programmation en langage C (si l’on veut savoir ce que l’on fait). On peut recopier les programmes tels quels, mais en cas de bug …que faire ?
- chercher les informations sur le Net en pointant en presque totalité sur des sites anglophones.
- se procurer le matériel spécifique, à savoir un module DDS 9850 ou 9851, un afficheur LCD un encodeur rotatif ainsi qu’un module Arduino Uno ou Nano.
- savoir travailler avec un module Arduino ou avoir des compétences dans la programmation des PIC.
On s’aperçoit donc qu’on est loin de la construction électronique classique du radioamateur, car il s’agit principalement de relier les modules entre eux ( module DDS et carte Arduino ou module DDS et PIC de Microchip®), et de programmer.
Les avantages restent par contre assez convaincants :
- une plage de fréquence variant en continu entre 1 et 40 MHz.
- une sortie sinusoïdale stable comme un roc ( il s’agit d’un synthétiseur ).
- une incrémentation possible du pas par simple bouton poussoir ( le même bouton poussoir pour toutes les incrémentations ).
- le générateur n’emploie ni self ni condensateur variable, donc il n’y a pas de contraintes mécaniques.
- L’affichage de la fréquence se fait grâce à un afficheur LCD, ce qui évite l’emploi d’un démultiplicateur et d’un affichage mécaniques.
- Il n’y a pas de « compression de bande » vers les fréquences élevées comme c’est le cas lors de l’emploi d’un condensateur variable, l’incrémentation de la fréquence reste parfaitement linéaire.
- Enfin, le coût des modules Arduino, DDS et LCD reste faible ( se situe au total, aux alentours de 40-50€ ) , alors rien qu’un bon condensateur variable entre déjà dans cette gamme de prix, sans compter le démultiplicateur de plus en plus difficile à trouver ( en neuf, il reste introuvable ).
Les jalons sont donc posés. Quelqu’un de tout à fait novice découvre donc des termes nouveaux comme « Arduino », « DDS » , « PIC » et « encodeur rotatif ».