Plus de batteries, juste de l’eau et du soleil
L’automobile électrique se passera peut-être bientôt de batteries. Toyota, précurseur en la matière, ouvre la voie avec son modèle Mirai (« futur » en japonais) à pile à combustible à hydrogène. Tout se joue autour de cet élément, abondant (dans l’eau) sur Terre. Aujourd’hui, puisque le stockage de l’énergie électrique elle-même reste malcommode et coûteux, on commence par produire de l’énergie électrique dans des centrales, ou au moyen de cellules photovoltaïques, pour obtenir ensuite, par électrolyse de l’eau, et à grand renfort de moyens techniques, de l’hydrogène facile à stocker comme source d’énergie.
D’où l’intérêt de la production directe d’hydrogène, au moyen d’une remarquable cellule photochimique d’un nouveau genre, réalisée avec des moyens techniques beaucoup moins coûteux que jusqu’alors. Ici, l’électrolyse utilise une membrane en plastique et deux électrodes faites de matériaux courants : au lieu du platine utilisé jusqu’ici comme catalyseur, la photoanode et la photocathode font appel ici à du nickel et du molybdène, bien meilleur marché ; et pour prévenir l’oxydation des métaux photosensibles au contact de l’eau, une couche nanométrique de dioxide de titanium (rien de spécial, il y en a même dans votre dentifrice).
Un jour viendra où la production d’hydrogène se passera d’électricité : il suffira d’une cellule solaire et de l’eau, sans oublier la lumière du soleil, bien sûr !
Santé !
Thomas | Elektor


Les matériaux bidimensionnels (2D) suscitent l’enthousiasme, mais certains inconvénients les empêchent de remplacer le silicium. En effet, la majorité de ces cristaux d’un atome d’épaisseur sont instables à l’air libre, qui les fait réagir et se décomposer avant que leurs propriétés puissent être déterminées et leurs applications potentielles étudiées.
Avec ses 3 kg à peine, le nouveau modèle de batterie automobile appelé Ohm pourrait un jour remplacer avantageusement les batteries conventionnelles. Censée tenir deux fois plus longtemps que les modèles usuels au plomb, cette batterie Ohm devra faire démarrer une voiture au quart de tour, à tout moment, y compris à des températures extrêmes (–40 °C). Sa légèreté est synonyme de consommation réduite de carburant. Un processeur intégré met la batterie en veille lorsque son niveau de charge devient trop bas, ce qui réduit la consommation de courant à la seule auto-décharge de la batterie. Elle restera dans cet état jusqu’à ce que l’on tourne la clé. Il ne faudra alors que 30 secondes aux supercondensateurs pour se recharger et permettre le démarrage. Voilà qui devrait éviter la décharge de la batterie lorsqu’on oublie d’éteindre ses phares en quittant son véhicule.
L’un des principaux obstacles (psychologiques) à la diffusion massive de voitures électriques est la crainte des utilisateurs que leur voiture ne soit pas assez chargée pour les amener à leur destination. Pour éliminer cette crainte (pas tout à fait injustifiée), une autoroute spéciale va être testée en Angleterre, qui permettra aux propriétaires de véhicules électriques et hybrides d’en recharger la batterie pendant qu’ils roulent.
Portez-vous une protection en bas ? Je parle de protection contre le rayonnement électromagnétique des appareils sans fil. À peine certaines études montraient-elles qu’il pouvait réduire la qualité du sperme, que déjà quelqu’un flairait la bonne affaire et voici…
Les écrans de la marque E Ink sont un support intéressant pour afficher des informations qui ne changent pas en permanence. Ils ne requièrent pas beaucoup d’électricité pour leur alimentation, sont faciles à lire malgré les variations d’éclairement et restent relativement abordables. Ils ont quitté les appareils portables (liseuses, ordiphones, montres…) pour investir les rues de Sydney (Australie). Ces écrans à l’air libre communiquent avec un serveur central via une connexion 3G et fonctionnent entièrement à l’énergie solaire. Comme les écrans E Ink standard ne disposent pas de rétroéclairage, ils sont illuminés la nuit venue pour garantir leur lisibilité, grâce à un film qui guide la lumière semblable à celui de la liseuse Kindle Paperwhite.
Le graphène peut être utilisé aussi bien pour construire des processeurs plus puissants, des cellules solaires plus efficaces, de meilleurs casques audio ou des batteries de plus longue durée. Une variante tridimensionnelle du graphène pourrait bouleverser le refroidissement de nos appareils.
Sa taille est celle d’un (gros) routeur. Il comprend un Raspberry Pi Wi-Fi et trois antennes, utilisées l’une pour se connecter à un réseau source (un réseau Wi-Fi public par exemple) et les deux autres pour transmettre un signal Ethernet à une fréquence de 900 MHz. Pour le capter, les utilisateurs devront donc brancher une antenne de 900 MHz à leur ordinateur. ProxyHam agit comme un « proxy matériel » qui dirige le trafic local (c’est-à-dire le vôtre) à travers un réseau Wi-Fi distant, celui d’un établissement public, une bibliothèque par exemple. Ainsi, l’identification de la véritable source de trafic devient (plus) difficile. Dans les pays peu soucieux de démocratie, le ProxyHam intéressera les lanceurs d’alerte et autres journalistes que les autorités veulent museler, car ils courent souvent de très gros risques s’ils sont trahis par leur adresse IP. Ils ont donc tout intérêt à se trouver ailleurs, comme le leur permettra le dérouteur ProxyHam. Celui-ci établit un pont RF entre l’ordinateur de l’utilisateur et le point d’accès à l’internet.
Dans des endroits très fréquentés comme les parcs d’attraction, les musées et les festivals, il est difficile de garder le contact visuel avec ses enfants. Tous les parents connaissent les frayeurs que peut causer une seconde d’inattention. L’Australienne Justine Mittelheuser a mis à profit ses quatre années d’expérience dans la communication en champ proche (Near Field Communication ou NFC) pour créer les chapeaux et casquettes Tappy munis d’une puce NFC (étanche). Ainsi, pour les parents, le risque d’égarer leur progéniture est considérablement réduit.
Les ampoules électriques sont des voisines gênantes, car pour émettre de la lumière, elles doivent s’échauffer fortement. Ces températures très élevées sont mortelles pour tout ce qui se trouve autour. Il n’est donc pas…
Plus d’un milliard d’humains n’ont pas l’électricité. Une fois le soleil couché, pour avoir de la lumière, elles doivent brûler quelque chose. La plupart utilisent des lampes au kérosène, non seulement coûteuses (jusqu’à 30 % du revenu du foyer), mais qui dégagent des fumées néfastes. Le dispositif appelé GravityLight propose une solution d’éclairage astucieuse et bon marché : ni prise de courant ni panneaux solaires ni batterie, mais un système électromécanique mû par la gravité.
