De l’eau, du papier, de l’électricité !
Si vous mélangez du papier et de l’eau sale, vous obtiendrez du papier mâché, et peut-être… de l’électricité. Du moins avec cette nouvelle batterie pliante, alimentée par de l’eau sale ! En fait, tout liquide contenant des bactéries renferme suffisamment d’énergie pour alimenter cette batterie d’un nouveau type.
Deux des inconvénients des accumulateurs ordinaires sont d’une part leur poids (et leur encombrement) lorsqu’on doit les transporter, et d’autre part les techniques spéciales d’élimination à mettre en oeuvre une fois qu’ils sont usés. C’est pourquoi cette technique à base de papier intéressera notamment les chercheurs qui travaillent dans des régions isolées. Le papier est bon marché, biodégradable et peut aspirer une solution par capillarité. Une fois pliée, cette batterie à la taille d’une pochette d’allumettes. Elle peut même être fabriquée à partir de papier machine ordinaire.
Pour donner au papier ses propriétés électrisantes,…