Faibles signaux et polarisation antennes.
En cette quasi fin d’année 2014, les expériences de réceptions atypiques attire l’attention sur les comportements des phénomènes de polarisation des champs reçus. La réception des faibles signaux provenant de la sonde 4M confirme l’argumentaire. Les phénomènes lié à la polarisation sont connus mais trop souvent oubliés car leur gestion n’est pas simple à réaliser. Il est constaté en réalité des changements progressifs de polarisation qu’il faut pouvoir suivre en évolution pour optimiser le signal, voire ne pas le perdre. La mise en évidence était significative en cours d’année sur des réceptions observées dans la réalité d’exploitation, Balises, EME, ISS, satellites LEO, et en ce moment la sonde 4M (ré-exploitable jeudi 06 novembre). La réalisation mécanique ou électrique est compliquée car il faudrait gérer une rotation mécanique ou électrique progressive sur une rotation de 90°.
Le sujet est vaste sans être une nouveauté. Depuis de nombreuses années, il y a eu pas mal d’essais sur 144 tropo. Le plan de polarisation est, de souvenir, finalement assez bien conservé avec une rotation max de 25 à 30°. Ce n’est pas trop méchant converti en amplitude, mais, pour ce qui concerne le troposcatter uniquement.
Il a été constaté sur plusieurs liaisons que les antennes optimisées de façon excessive apportaient une perte notable sur les liaisons 144 MHz par knife edge diffraction, dont les raisons sont restées nébuleuses.
Constat également de la configuration de quatre yagis en H est la pire car les lobes secondaires créés par la mise en groupement se retrouvent distribués sur la totalité de la sphère. Le gain déduit par intégration est nettement faux et la mesure absolue in situ est presque hors de portée.
Il est peut être à déplorer le peu d’intérêt pour les groupements avec distribution de puissance, dont le plus sain et le plus simple, est le Stacking en distribution binomiale. Les trois fois 5 NBS688 donnent des résultats étonnants … mais, certains mythes ont la peau dure malgré l’évidence des faits.
Dans une telle configuration sans lobes parasites verticaux et malgré des reliefs défavorables proches, les stations apparaissent dans leur direction vraie (ce n’est pas le cas de toutes les yagis) et le pointage en azimut est finalement assez pointu (5° env.) malgré un angle d’ouverture de 52° à –3dB. Ainsi, le processus de diffraction peut se dérouler efficacement au-delà de l’horizon radioélectrique local.
Vers l’espace, le problème est différent avec la rotation faraday et l’anisotropie du milieu. En VHF spatiale, le temps de cycle faraday peut être assez long effectivement. Il existe d’autres moyens que la rotation mécanique, mais il faut plonger dans les coupleurs et autres déphaseurs.
La réception en diversité de polarisation permet d’augmenter le temps moyen d’utilisation du signal max mais ne change pas, au mieux, la valeur absolue maximale discernable.
C’est toute la question en fait!
http://www.qsl.net/oz1rh/troposcatter99/troposcatter99.htm#_Toc458130267
http://www2.ulg.ac.be/telecom/teaching/notes/total1/elen008/node96_mn.html
http://www2.ulg.ac.be/telecom/teaching/notes/total1/elen008/node98_mn.html