Dans la PQR (LA DEPECHE): Tarbes. Un lâcher de ballon original
Malgré le froid et la pluie, les enfants ont pu lâcher le ballon aux alentours de midi./Photo Joël Boyé.
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Depuis 1993, l’opération «Un ballon pour l’école», action pédagogique initiée par le CNES et Planète Sciences, permet aux jeunes des établissements scolaires de réaliser des expériences scientifiques, grâce à un ballon stratosphérique.
Cette année, ce sont les élèves de la classe de CM1 de l’école Jules-Verne qui ont eu la chance de concevoir ce projet. Tout au long de l’année scolaire, les enfants ont pu mettre en place et construire une nacelle, nommée BJV, accrochée à un ballon stratosphérique censé monter jusqu’à 30 km de hauteur, ayant pour but d’observer l’évolution de la température et du paysage au fur et à mesure que le ballon prendra de l’altitude.
Notions scientifiques
Cet équipement censé arriver jusqu’à la stratosphère est composé d’un ballon gonflé à l’hélium pour pouvoir s’élever au-dessus des nuages, d’un parachute pour assurer la descente de la nacelle une fois que le ballon aura éclaté à cause de la pression, d’un réflecteur radar, pour permettre aux avions de repérer le ballon et ainsi éviter d’entrer en collision avec lui, et enfin d’une nacelle créée par les enfants, entièrement en polystyrène et équipée d’un appareil photo chargé de prendre des photos d’un thermomètre afin de mesurer les différentes températures, et de deux autres appareils, un vers le bas et un autre vers le haut, pour suivre l’évolution des paysages.
Cette initiative permet aux enfants de découvrir de manière ludique de nombreux sujets comme l’apprentissage de notions scientifiques, le travail en équipe ou encore la gestion d’un projet. Après une année de travail, c’est le 26 mai dernier, malgré la pluie et le froid et sous le regard de Gilles Craspay, adjoint au maire de Tarbes, que les scientifiques en herbe ont pu gonfler le ballon et laisser s’envoler la nacelle.
Cette dernière leur communiquera sa position tout au long de son ascension grâce au système Kiwi qui enverra les données via un ordinateur.
Yannick Lonca