La DIB de l’ANFr : un colosse technique aux pieds d’argile juridique ?
En matière d’instruction de brouillage, et malheureusement pour les stations d’amateur, l’Agence nationale des fréquences est un colosse technique aux pieds d’argile juridique.
C’est la lecture des rapports d’activité de l’Agence nationale des fréquences qui le révèle.
Cet organisme est public. Il a de très nombreuses missions. Pour des personnes qui seraient passionnées par les aspects techniques, réglementaires, économiques, juridiques de l’usage du spectre hertzien, qu’elles soient ingénieur, technicien ou spécialistes divers, il offre de beaux profils d’emplois dans un environnement technique considérablement amélioré depuis dix ans, aux activités nationales et internationales enrichies des coopérations et de conventions avec d’autres pays.
C’est un très bel organisme.
Il est financé à 98% par des subventions publiques s’élevant à environ 36 millions d’euros en 2011.
Pour les stations d’amateur, cela veut dire qu’elles financent l’ANFr une première fois par l’impôt et une deuxième fois par la taxe spéciale (anciennement appelée taxe de brouillage du temps où les amateurs brouillaient la TV bande III), de 46 euros en 2012, soit un peu plus de 800.000 euros par an pour les 15.000 stations d’amateurs et radio-clubs, soit 2% du budget de l’Agence rien que pour ces taxes.