Les élèves de CM1 et CM2 de l’école de Révillon ont envoyé ce vendredi 22 mai dans les airs leur précieux ballon-sonde baptisé Coq d’Or. L’aboutissement de toute une année forte en expériences scientifiques et humaines.
Photo JC Olé Vosges Matin
Peu avant 14 h ce vendredi 22 mai, un gros ballon gonflé à l’hélium montait vers le ciel bleu, jouant parfois à cache-cache avec les nuages, comme pour amuser les enfants restés au sol. C’est que les élèves de CM1 et CM2 de l’école de Révillon ont vécu un moment fort, à la fois très attendu et redouté : le lâcher de leur ballon stratosphérique baptisé Coq d’Or. La nacelle, accrochée à un réflecteur radar, un parachute et à un ballon gonflé à l’hélium, a fait son petit effet auprès de toute l’école, des parents et des invités.
Les enfants ont même touché, de son aveu, la corde sensible du sénateur Daniel Gremillet, sollicité par les élèves. « Je leur ai demandé de m’envoyer un budget, c’est ce qu’ils ont fait. » Rien d’étonnant pour Emilie Abel, la directrice de l’école. « Les élèves ont beaucoup travaillé sur la partie scientifique mais aussi sur la communication du projet par la recherche de partenaires financiers. »
Une maturité d’exécution et de prise d’initiative qui a cloué sur place David Geoffroy, représentant régional pour la Franche-Comté du centre national d’études spatiales (CNES). Il est plus habitué à encadrer des élèves plus âgés. « Ceux de Révillon sont tellement hypermotivés que j’ai appuyé leur projet. » La sélection est rude : « Sur 220 demandes en France chaque année, le CNES en choisit 60. » L’école de Révillon, avec son projet « Un ballon une école » grandit sous une bonne étoile avec la bénédiction du délégué départemental de l’Education nationale, impressionné « par cette situation pédagogique innovante ».
Résultat en temps réel
Les petits « Révillonnais » sont rodés à l’exercice. Déjà l’année dernière, ils avaient lancé leur ballon-sonde mis au point par la classe d’Emilie Abel. Ils sont montés d’une sphère en intégrant un kiwi, un émetteur de données. « On peut connaître en temps réel le résultat de nos expériences », précise Emilie Abel qui remarque Gaëtan expliquer aux élus les télémesures.
Elle a, comme ses élèves, retenu le ballon avant le décompte et son émotion. « C’est quand même un petit bout de soi qui s’en va. » Alice et Léopoldine, en classe de CM2, sont sur leur petit nuage. « C’est un beau projet car on a réfléchi aux différentes expériences qu’on pouvait voir se réaliser. »
Le ballon est surveillé de loin, « une équipe de parents est partie dès le lâcher pour optimiser nos chances de récupération de la nacelle », informe la directrice. Le premier festival des sciences des 5, 6 et 7 juin est lancé avant l’heure.
E.L.-C.

Le ballon-sonde a été envoyé dans le ciel de Rennes par les collégiens de l’Adoration. | Photo : Ouest-France.
Duchifat-1, le satellite des étudiants israéliens lancé 19 Juin 2014, est prêt pour ses premiers essais publics. Les personnes ayant la capacité d’envoyer des paquets de localisation APRS compressés sont invités à rejoindre les tests.
Nogent-sur-Oise, lycée Marie-Curie, hier. Un petit groupe d’élèves de 1re STI2D a travaillé toute l’année pour lâcher un ballon-sonde dans la stratosphère. Le départ est programmé jeudi. (LP/H.S.)

VU2JAU Le coordonnateur national pour les communications en cas de catastrophe en Inde (ARSI) en discussion avec Satish 9N1AA ont évalué que, à partir de maintenant tous les systèmes de communication fonctionnent normalement après le deuxième tremblement de terre au Népal le 12 mai, ils suspendent le réseau de communication d’urgence sur 14210 MHz qui retourne à une utilisation normale.
Les conférenciers se sont annoncés pour animer présentations et démonstrations tout au long de la journée du Samedi 30 mai.
Point rencontre YL
Deuxième appel:




Dans le cadre d’un enseignement en « science et laboratoire », deux ballons-sondes bardés de capteurs ont été envoyés dans les airs depuis la cour du lycée Jean-Moulin de Forbach ce jeudi après-midi. Des élèves de seconde et des étudiants nancéiens de l’Ensem (école nationale supérieure en électricité et mécanique) ont suivi l’évolution des objets. L’un des deux est monté à 16 848 mètres d’altitude, a atteint la vitesse maximale de 166 km/h et parcouru 113 km pour tomber, vers 17 h, au nord de Karlsruhe en Allemagne.