Des membranes de haut-parleurs imprimées en 3D, voilà une innovation inattendue. On en mesurera toute la portée en imaginant que cette membrane pourra prendre n’importe quelle forme. Il ne s’agit plus d’intégrer des HP à un objet pour les sonoriser, c’est la surface entière de l’objet qui devient HP.
Ce procédé a déjà donné naissance à des objets inhabituels, tous capables de reproduire des fichiers audio de haute qualité sur la totalité de leur surface. Le niveau sonore de ces haut-parleurs électrostatiques atteint 60 dB. On sait que, sur ce type de transducteurs, une fine membrane conductrice vibre quand un courant approprié est appliqué à l’électrode placée en-dessous. C’est la force électrostatique, qui en déformant le diaphragme, crée des ondes sonores.
Dans le cas des haut-parleurs inventés par Disney Research, les objets sont créés avec une imprimante 3D, puis une peinture à base de nickel est appliquée par vaporisation sur les endroits censés émettre un son, pour former une électrode. Le diaphragme est produit séparément, également avec une imprimante 3D, et traité avec la même peinture. En utilisant des électrodes multiples, il est possible de contrôler les différentes zones de l’objet/haut-parleur indépendamment les unes des autres. Selon la forme de la région active, le son peut être directionnel (propagation conique) ou omnidirectionnel (propagation sphérique). L’assemblage est fait à la main.

La demande croissante d’appareils toujours plus minces a lancé les entreprises de semi-conducteurs dans une course au développement de composants plus petits et plus efficaces, mais aussi souples et solides. 
Cette année, il fête ses 62 ans et pourtant il n’est pas prêt de prendre sa retraite. Le transistor FET à jonction est né le 5 juillet 1951 après une longue gestation au sein du Laboratoire Bell. Ses inventeurs ne se sont pas fait que des amis dans le métier, car ce dispositif semi-conducteur allait détrôner la lampe… En tout cas, si la date du 4 juillet est celle des admirateurs de la Maison-Blanche, c’est aujourd’hui que les électroniciens peuvent célébrer l’effet transistor ! 

Dans son numéro de mars 2013, Elektor renoue avec la grande tradition des appareils de mesure à construire soi-même. Il s’agit cette fois d’un pont de mesure d’impédance, ou LCR-mètre, de grande précision.
Deux capteurs à la rescousse des données GPS
Fujifilm a mis au point un nouveau film appelé Beat, utilisable comme membrane de haut-parleur pour des applications où le haut-parleur doit être enroulé ou plié, par exemple pour réaliser un écran enroulable. Si le matériau d’une telle membrane est souple, comme l’exige une application où elle serait pliable ou enroulable, elle présentera inévitablement l’inconvénient d’absorber les vibrations sonores au lieu de les transmettre. Or Fujifilm propose un étonnant matériau viscoélastique qui se raidit à des fréquences comprises entre 20 Hz et 20 kHz, mais reste souple à des fréquences de quelques Hz.