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Archives de l’auteur : ELEKTOR

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Des vieux pneus dans les batteries

Radioamateur.ch Publié le 6 septembre 2014 par ELEKTOR6 septembre 2014

explosion de l’utilisation de batteries de forte capacité pose des problèmes de matières premières, moins pour le lithium que pour le graphite, utilisé pour l’anode, présent en plus grande quantité que le métal alcalin dans une batterie lithium-ion.

D’où l’intérêt d’un nouveau procédé qui, à partir d’une source inattendue, mais ô combien appropriée, récolte du carbone destiné aux anodes de batteries : comme le graphite, le caoutchouc de pneus (hors d’usage) est composé en grande partie de carbone. Jusqu’ici, on ne parvenait pas à le récupérer pour l’intégrer de façon rentable dans des batteries. Un nouveau procédé américain consiste à broyer des pneus, puis à produire, à partir des débris traités chimiquement, une bouillie de caoutchouc riche en soufre, qui peut être filtrée et séchée. Cette étape distingue ce processus des autres tentatives de récupération de carbone à partir de pneus.

Ces briques de caoutchouc très denses subissent ensuite une pyrolyse dans une atmosphère d’azote. La substance obtenue, appelée noir de carbone, présente une microstructure adéquate pour une utilisation dans les anodes Li-ion. En fait, le noir de carbone ainsi produit est plus efficace que le meilleur graphite de qualité commerciale, avec 390 mAh par gramme de matériau d’anode après 100 cycles de charge.
Le graphite provient essentiellement de Chine, mais les pneus recyclés sont une ressource mondiale. En dépit de l’augmentation de la demande de cellules lithium-ion, ce nouveau processus devrait permettre de les maintenir à des prix abordables.

Publié dans F6AIU,radiocom.org

Des panneaux solaires en guise de fenêtres

Radioamateur.ch Publié le 29 août 2014 par ELEKTOR29 août 2014

L’une des limites de l’adoption à grande échelle de l’énergie solaire se trouve, si du moins l’on veut obtenir un rendement efficace, dans l’incontournable multiplication des panneaux, jugés inesthétiques (à tort ou à raison). La donne serait sans doute toute autre sans cet obstacle. C’est précisément ce que semble annoncer la mise au point d’un concentrateur solaire totalement transparent, qui pourrait transformer une fenêtre (ou un écran) en une cellule solaire photovoltaïque.

Les cellules solaires, en particulier de type photovoltaïque, créent de l’énergie en absorbant des photons pour les convertir en électrons. Si un matériau est transparent, par définition, cela signifie que toute la lumière le traverse pour frapper l’arrière de l’œil. On a ici affaire à un concentrateur solaire transparent luminescent (TLSC). Le TLSC est composé de sels organiques qui absorbent des longueurs d’onde spécifiques non-visibles de lumière ultraviolette et infrarouge, puis émettent une autre longueur d’onde infrarouge (également non visible). Cette lumière infrarouge est guidée vers le bord du matériau, où de minces bandes (visibles en noir sur la photo) de cellule solaire photovoltaïque classique la convertissent en électricité.

Le rendement de la création des chercheurs de la Michigan State University est de l’ordre de 1 %, mais ils pensent pouvoir atteindre 5 %. Celui des concentrateurs non-transparents est d’environ 7 %. Ce ne sont pas des différences énormes, mais à plus grande échelle (chaque fenêtre d’un immeuble de bureaux par exemple), ce serait une autre histoire…

Publié dans radiocom.org

Le casse-tête USB enfin résolu

Radioamateur.ch Publié le 15 août 2014 par ELEKTOR15 août 2014

Combien de fois n’avons nous pas tous retourné un connecteur USB, une fois, deux fois, parfois plus… avant de parvenir à le brancher ! En théorie, une seule devrait suffire. Cet agacement devrait bientôt disparaître, grâce à la mise au point du connecteur USB de type C. Ovale et symétrique, il est réversible et peut se brancher indifféremment dans les deux sens. Rapide, il supporte la norme 3.1 sur les appareils compatibles.

Sa taille sera celle de la prise micro-USB courante. Elle sera utilisée sur les téléphones et tablettes tactiles, et sur les ordinateurs. Elle compte 18 broches qui forment deux connecteurs USB 3.1 distincts mais interconnectés. Quel que soit le sens dans lequel on la branche, seules les connexions du haut seront actives. L’embase aura la forme adéquate pour accepter le connecteur quelle que soit son orientation.

Avec sa forme complètement différente, la nouvelle prise n’est pas rétro-compatible comme c’était le cas des dernières révisions USB. Si votre câble ou votre appareil ne dispose pas de connecteur de type C, un adaptateur sera nécessaire. La spécification a été établie par l’USB Promoter Group, les fabricants vont donc pouvoir utiliser ce nouveau connecteur, mais l’absence de rétrocompatibilité en ralentira l’adoption. Certains pays européens ont standardisé le connecteur micro-USB pour les téléphones tactiles, ce qui devrait obliger les acteurs à rapidement adopter cette nouveauté s’ils veulent rester dans la course.

Les premiers concentrateurs USB et les cartes-mères équipés de connecteurs de type C devraient apparaître cette année, et courant 2015 sur les téléphones et les tablettes.

Publié dans radiocom.org

Des panneaux solaires en peinture

Radioamateur.ch Publié le 8 août 2014 par ELEKTOR8 août 2014

source: ELEKTOR – Les panneaux solaires souffrent de deux inconvénients : rendement et coût de production. La pérovskite pourrait tout changer. Cet organométal présente des propriétés d’absorption de lumière particulières. Des chercheurs anglais ont compris comment créer des cellules solaires de pérovskite à haut rendement, grâce à un procédé de peinture par pulvérisation !

La pérovskite a été découverte il y a plus de 150 ans, mais son utilisation en remplacement du silicium pour les panneaux solaires est récente. La production et le traitement de la pérovskite sont beaucoup moins onéreux que pour le silicium, et la couche absorbant la lumière peut être nettement plus mince : environ 1 micron, alors qu’il en faut au moins 180 pour le silicium. C’est pourquoi la technique de pulvérisation des panneaux démontrée à l’Université de Sheffield est une solution plausible.

Le rendement de cette technique est actuellement de 11 % pour une fine couche de pérovskite. Les cellules solaires traditionnelles basées sur le minerai ont atteint 19 %. Les chercheurs escomptent un rendement similaire avec la pulvérisation. Cela ne semble pas très impressionnant, mais, pour un panneau solaire expérimental, une efficacité de près de 20 % est encourageante. Le rendement moyen des cellules de silicium n’est que de 25 %.

La percée technologique bénéficie surtout à la minceur et à l’uniformité de la couche de pérovskite appliquée, de sorte qu’elle absorbe efficacement la lumière sur presque n’importe quelle surface. Une couche de ce matériau pourrait être utilisée comme base pour les panneaux solaires sur les voitures ou appareils mobiles ne présentant pas de surface parfaitement plane pour le montage de panneaux solaires standard. On sait déjà, cependant, que l’efficacité de la pérovskite diminuera un peu sur des surfaces courbes.
La pulvérisation présente l’avantage évident des économies d’échelle. La même buse sera utilisable pour fabriquer aussi bien un petit panneau solaire pour l’électronique personnelle qu’un grand panneau pour une voiture.

Publié dans radiocom.org

Miniaturisation de batteries flexibles et imprimables

Radioamateur.ch Publié le 8 août 2014 par ELEKTOR8 août 2014

source: ELEKTOR – Les batteries au lithium, étudiées actuellement, ne sont pas la seule piste susceptible d’offrir, à terme, une plus forte miniaturisation grâce à la réduction de l’encombrement des batteries. Le zinc est également en première ligne des solutions de remplacement du lithium-ion. À force d’amincissement, le fonctionnement des batteries lithium-ion finit par être compromis. C’est pourquoi Christine Ho, de chez Imprint Energy, s’est intéressée à la chimie du zinc. Celui-ci est stable et inoffensif pour l’homme, aucune gaine protectrice n’est nécessaire. L’emploi d’une membrane électrolyte polymère solide permet d’obtenir des batteries rechargeables. Les cellules sont minces et souples comme du papier, il est possible de les imprimer avec une imprimante industrielle ordinaire.

Imprint Energy a même mis au point un banc d’essai pour tester la flexibilité de ses produits et des batteries commerciales annoncées comme souples. Alors que les concurrents auraient cessé de fonctionner avant le millième cycle de flexion, les batteries d’Imprint seraient restées stables.

Avec ce procédé breveté sous le nom de ZincPoly, Imprint Energy pourrait bien redistribuer les cartes sur le marché des batteries pour petits appareils électroniques portables. Un marché dépassant aujourd’hui le milliard de dollars et qui devrait grandir encore avec l’internet des objets et le développement de l’électronique embarquée sur ou à l’intérieur du corps humain. Ces petites batteries très flexibles, facilement personnalisables stimuleront la conception de nouveaux produits par des créateurs enfin affranchis des limites que leur imposent les encombrantes batteries lithium-ion.

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Tutoriel Arduino en kit chez ELEKTOR

Radioamateur.ch Publié le 3 août 2014 par ELEKTOR3 août 2014

INT_DEALVous avez envie de commander votre propre système de domotique ou de construire une lampe à LED qui change de couleur ? Avec ce kit tutoriel, tout est possible ! Même pour un débutant ! Bientôt vous écrirez votre premier programme. Étape par étape, vous découvrirez l’électronique et la programmation, et ce sont vos idées qui deviendront réalité !
Ce kit contient tout ce dont vous avez besoin pour réaliser 70 projets : une carte à microcontrôleur Arduino Uno, une plaque d’essais, 20 composants, un manuel d’instructions de 293 pages, et des logiciels sur CD-ROM.

Il n’y a pas de mal à se faire du bien >>>

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3 moTules de proToTypage rapide et bon marché pour AVR !

Radioamateur.ch Publié le 2 août 2014 par ELEKTOR2 août 2014

MOTULES
La plateforme Arduino est parfaite pour s’initier au monde des microcontrôleurs et des systèmes embarqués, surtout si on ne les a pas étudiés à l’école, mais il arrive un moment où l’on bute sur certaines contraintes : alors, le saut vers les microcontrôleurs nus s’impose. Ceux-ci posent souvent un problème quasi mécanique, car pour la mise au point des circuits en cours d’étude, il est malcommode d’utiliser ces circuits intégrés sur des plaques d’essais. On passe trop de temps à compter soigneusement les broches et établir les liaisons au µC sans le faire fumer.

C’est pourquoi Elektor propose de nouvelles cartes d’expérimentation en forme de T, qui donnent accès, sur une plaque d’essais, aux signaux des µC ; avec les T-Board, le prototypage va beaucoup plus vite, la complexité est fortement réduite, la flexibilité est conservée. Il existe trois versions pour les gammes AVR d’Atmel les plus populaires : ATmega à 28 broches, ATtiny à 14 broches et ATtiny à 8 broches. Toutes sont autoalimentées en 3,3 ou 5 V et possèdent des connecteurs ICSP pour faciliter la programmation.

À l’occasion du lancement de ces accessoires, nous offrons un T-shirt en cadeau pour l’achat simultané des trois cartes.
Voyez les moTules T-Board comme votre tremplin, votre filet et votre parachute !

Manuel de l’utilisateur (téléchargement gratuit) >>>

Découvrez les moTules : quelques photos >>>

3 moTules T-Board + édition spéciale limitée du T-shirt = 39 € : je souscris ! >>>

Publié dans radiocom.org

ELEKTOR – La révolution des écrans commence à peine

Radioamateur.ch Publié le 26 juillet 2014 par ELEKTOR26 juillet 2014

Comme autrefois le monstre du Loch Ness, les écrans souples réapparaissent tous les étés. Il est vrai qu’ils ne cessent de progresser et de nous impressionner. Un nouveau cap a été franchi avec l’apparition d’un écran OLED de 18 pouces, flexible au point d’être roulé dans un cylindre d’un rayon d’à peine 3 cm. Son fabricant, LG, a également annoncé la création d’un écran OLED transparent de près de 46 cm (18 pouces). Les deux techniques pourraient être combinées d’ici 2017 pour créer un écran de plus de 1,5 m (60 pouces), UHD (4K), à la fois souple et transparent. Le fameux e-journal numérique tant attendu par certains, léger et flexible, qui se glisse dans la poche, est presque… à portée de main.

L’écran souple OLED de 46 cm a pour l’instant une résolution assez faible (1280 × 810). LG reste discret sur la fabrication, mais la percée principale semble être l’utilisation, pour le panneau du fond de l’écran, de polyimide (à ne pas confondre avec les polyamides). Les polyimides sont des plastiques souples et solides déjà fréquemment utilisés dans l’industrie électronique. C’est grâce à eux qu’un tel degré de courbure peut être atteint ici.

L’écran transparent de 46 cm, quant à lui, a une transmittance de 30 %, contre environ 10 % pour les écrans transparents précédents. Ce niveau élevé a été obtenu en réduisant à seulement 2 %. la « brume » causée par l’électronique de l’écran

Seul bémol, et de taille, il est probable que l’écran souple et transparent annoncé par le fabricant sud-coréen pour 2017 soit hors de prix. Ce sera du moins le cas de la première génération. Avec les progrès dans le domaine du transfert d’énergie sans fil, indispensable pour disposer d’écrans souples nomades et donc commodes, il ne fait aucun doute qu’il sera un jour possible de se promener avec son écran roulé sous le bras. Depuis le temps qu’on le promet…

Publié dans radiocom.org

Station météo autonome à données ouvertes et gratuites

Radioamateur.ch Publié le 25 juillet 2014 par ELEKTOR25 juillet 2014

Pioupiou révolutionnera-t-il le monde de l’observation météo ? C’est ce qu’espère son concepteur, âgé de 23 ans seulement, Nicolas Baldeck. Son projet de station météo à données ouvertes (open data) reflète l’esprit novateur et sportif de la communauté numérique grenobloise et s’adresse aux pratiquants de sports de voile (parapente, windsurf, kitesurf…) et d’autres sports d’extérieur. Pioupiou est une station météo autonome qui peut s’installer n’importe où en quelques secondes. Alimentée par un panneau solaire de la taille d’un timbre poste, elle n’utilise ni Wi-Fi, ni téléphone, ni carte SIM, mais communique par le réseau bas débit SIGFOX, qui couvre déjà la quasi-totalité du territoire français. L’objectif est de faire de Pioupiou le point de départ d’un Wikipedia de la donnée météo, afin d’offrir à chacun un accès libre et en temps réel aux mesures environnementales.

Pioupiou pèse 300 gr, mesure 30 cm de long, 20 cm de haut et en permanence (et en temps réel) la vitesse et la direction du vent, la force des rafales et la pression atmosphérique. Il suffit de l’installer sur un site choisi, ou chez soi. On accède aux mesures en temps réel ou à l’historique à l’aide d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un téléphone tactiles. Les données brutes de toutes les stations sont aussi disponibles via une API, permettant aux utilisateurs de développer leurs propres applications. En achetant Pioupiou, l’utilisateur s’engage à partager ses données, et participera ainsi à la création d’un vaste réseau universel d’observations ouvertes.

Si un grand nombre d’utilisateurs (clubs, professionnels et particuliers dont les activités sont tributaires de la météo locale, mais aussi les agriculteurs et d’autres professions) adoptent cette balise météo autonome abordable et collaborative, ils se renseigneront mutuellement, gratuitement et en temps réel sur tout le territoire, sur les conditions de vent et de météo.

Publié dans F6AIU,radiocom.org

Nouveaux MOSFET pour applications compactes de forte puissance

Radioamateur.ch Publié le 18 juillet 2014 par ELEKTOR18 juillet 2014

source: ELEKTOR – International Rectifier étend son catalogue de MOSFET de puissance StrongIRFET 60 V, disponibles en divers boîtiers. Dotés d’une très faible résistance à l’état passant (Rds(on)), ces nouveaux MOSFET sont conçus pour un large spectre d’applications industrielles incluant l’outillage électrique, les inverseurs pour véhicules électriques légers, les commandes de moteurs DC, la protection de batteries Li-ion et le redressement synchrone côté secondaire des alimentations à découpage ou SMPS (Switched Mode Power Supply).

Disponible en traversant et en CMS, cette famille de 19 StrongIRFET 60 V comprend l’IRF7580M, en boîtier DirectFET Medium Can (ME) ultra-compact, à forte intensité pour applications industrielles compactes de forte puissance.

Leur résistance à l’état passant (Rds(on)) extrêmement faible améliore les performances en basses fréquences. Leur tension de déclenchement de 3 V améliore l’immunité au bruit. Chacun de ces composants est testé à 100 % contre les niveaux de courant d’avalanche les plus élevés, afin d’offrir la solution la plus robuste aux applications industrielles exigeantes.

Comme pour les autres membres de la famille, l’IRF7580M en boîtier Medium Can présente une construction sans fils de liaison (wire bonding), d’où une meilleure fiabilité. Le boîtier DirectFET répond aux exigences du standard RoHS (matériaux sans plomb), et convient donc parfaitement aux applications à longue durée de vie. Les autres boîtiers de puissance équivalents utilisent une attache de puce en plomb, tirant ainsi parti de l’exemption 7(a) de la norme RoHS, laquelle expirera en 2016.

Publié dans radiocom.org

Nouveaux codeurs optiques réfléchissants pour la commande de mouvement

Radioamateur.ch Publié le 13 juillet 2014 par ELEKTOR13 juillet 2014

Avago Technologies, fournisseur de composants d’interfaces analogiques pour les communications et les applications industrielles et grand public, produit une nouvelle série de codeurs optiques réfléchissants à 3 canaux pour les systèmes miniaturisés de commande de mouvement à faible consommation, comme les moteurs pas-à-pas, les actionneurs électriques, les transmissions piézoélectriques et les appareils médicaux portables.

Le nouvel AEDR-87xx, d’une résolution de codage jusqu’à 318 points par pouce, fonctionne sous 3,3 V ou 5 V et les doubles sorties analogues, en interface directe avec intercalaires externes pour des mesures de mouvement précises.

Le codage optique réfléchissant est crucial pour bien des systèmes miniaturisés de commande de mouvement, aussi et surtout en raison de la miniaturisation des appareils modernes de commande de mouvement. L’AEDR-87xx bénéficie d’une flexibilité accrue et répond à de nombreuses exigences.

 

Caractéristiques 

  • Sorties à 3 canaux dont une sortie index numérique
    ◦ doubles sorties canal numérique (AEDR-871x)
    ◦ doubles sorties canal analogue (AEDR-872x)
  • Interpolateur intégré pour interpolations 4x, 8x et 16x (AEDR-871x)
  • Régulateur automatique intégré du courant de LED
  • Résolution du codage : 318 ppp (jusqu’à 1,25 µ)
  • Alimentation : 3,3 ou 5 V (AEDR-871x), 5 V (AEDR-872x)
  • Compact : 3,95 x 3,4 x 0,956 mm

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Trois atomes pour isoler et conduire

Radioamateur.ch Publié le 12 juillet 2014 par ELEKTOR12 juillet 2014

On n’a pas cessé de prophétiser la fin de la miniaturisation des puces, mais le progrès technique, lui, ne s’arrête pas, n’en déplaise à la loi de Moore. Un nouveau procédé pourrait relancer la miniaturisation de l’électronique. Il s’agit de la réduction de l’épaisseur de la couche d’oxyde de grille qui prévient la fuite d’énergie, miniaturisée au point de ne mesurer plus qu’un nanomètre. Une couche plus fine laisserait passer trop de courant lorsque le transistor est censé être bloqué.

Des chercheurs de l’Université Stanford ont effectué des simulations avec des matériaux bidimensionnels (!) qui, disposés en sandwich, passent de l’état de conducteur à celui d’isolant lorsqu’on… tire sur les extrémités ! Si les expériences physiques sont couronnées de succès, cela pourrait fournir un moyen de mettre fin aux fuites de courant dans les puces, et autoriser de nouveaux degrés de miniaturisation.

Le résultat de ces travaux, publié dans la revue Nature Communications, représente un corpus de connaissances sur ce que l’on appelle les métaux de transition dichalcogénures, des matériaux qui combinent l’un des 15 métaux de transition avec l’un des trois membres de la famille des chalcogènes parmi le soufre, le sélénium, et le tellure. Dans leur modélisation informatique, les chercheurs ont pris une couche d’atomes de molybdène en sandwich entre deux couches d’atomes de tellure.

La théorie est séduisante, mais la concrétisation en trois dimensions (!) reste à réaliser. Les perspectives de production de masse qui rendrait possible une exploitation commerciale, posent encore question. Le nouveau souffle de la miniaturisation pourrait être… retenu quelque temps.

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Transmetteur IO-Link avec régulateurs intégrés

Radioamateur.ch Publié le 11 juillet 2014 par ELEKTOR11 juillet 2014

Le LT3669 est un transmetteur industriel (COM1/COM2/COM3) compatible IO-Link PHY. Il comprend un régulateur abaisseur et un régulateur à faible chute de tension (LDO) et offre une protection de l’interface avec le câble jusqu’à ±60 V. La fonction de réveil ainsi qu’une minuterie programmable d’initialisation à la mise en marche sont inclues. La gamme de tension d’entrée du LT3669/-2 s’étend de 7,5 V à 40 V ; son régulateur à découpage interne peut fournir jusqu’à 300 mA (et jusqu’à 10 mA pour le LT3669). Le rendement des deux versions est excellent pour une tension de sortie entre 0,8 V et 16 V. Le régulateur LDO intégré, alimenté à partir de la sortie du régulateur à découpage, offre une sortie supplémentaire. Les deux versions fonctionnent à une fréquence fixe ou synchronisée programmable entre 250 kHz et 2,2 MHz.

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Publié dans radiocom.org

Le fil qui voulait être une batterie

Radioamateur.ch Publié le 13 juin 2014 par ELEKTOR13 juin 2014

En principe, un fil est un conducteur métallique souple, utilisé pour faire circuler un courant électrique, mais cette définition devra peut-être être réajustée bientôt… Des travaux de recherche récents ont permis de stocker de l’énergie avec des fils de cuivre. Ceux-ci sont chauffés jusqu’à ce que des « nano-barbes » se forment à la surface, isolées par de l’oxyde de cuivre et agissant comme une électrode. Elles augmentent considérablement la surface capable de stocker de l’énergie. L’autre électrode est constituée d’une seconde couche de nano-barbes, recouverte de plastique. La structure coaxiale résultante conduit l’électricité au moyen du conducteur central, et stocke de l’énergie dans la couche externe.
Imaginez un tissu fabriqué à partir de telles fibres, pour stocker l’énergie. Ça ferait une batterie vraiment pratique. Restera à nommer cette invention : condensafil ? filensateur ?

Publié dans infosradio,radiocom.org

Un projecteur holographique dans la poche

Radioamateur.ch Publié le 8 juin 2014 par ELEKTOR8 juin 2014

Après la réussite relative du Galaxy Beam de Samsung, l’intégration d’un picoprojecteur dans un téléphone pourrait franchir un nouveau cap, grâce à un petit module conçu par Ostendo. Malgré sa petite taille, il est capable de projeter des images avec une impressionnante diagonale de près de 122 cm. La taille de ce module est environ celle de l’appareil photo d’un téléphone tactile récent, ce qui devrait faciliter l’intégration du projecteur.

Ceci n’est que la première étape d’un plan ambitieux pour l’avenir de l’affichage. Le prochain objectif est un projecteur holographique intégrable dans un téléphone. Il fait appel à ce qu’Ostendo a baptisé « imagerie photonique quantique », une technique sur laquelle ils travaillent depuis 2007. La puce holographique est composée de couches de diodes laser empilées. Ostendo vise la définition étourdissante de 5 000 dpi. La réalisation d’une puce d’imagerie photonique quantique fonctionnelle dans les téléphones tactiles est attendue d’ici à fin 2015.

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Publié dans infosradio,radiocom.org

Jusqu’à 10 W, sans fil

Radioamateur.ch Publié le 7 juin 2014 par ELEKTOR7 juin 2014

Quoi de plus frustrant que de devoir rester accroupi à côté d’une prise lorsqu’on veut utiliser son téléphone mobile pendant qu’on le charge ? La société américaine Energous a mis au point une façon révolutionnaire de transmettre de l’énergie qui pourrait mettre fin à ce problème du XXIe siècle. Ce système transmet sur une distance de 4,50 m, même si vous vous déplacez, jusqu’à 10 W, plus qu’il n’en faut pour recharger vos téléphone et tablette tactiles.

Oubliez la première génération de chargeurs sans fil et leurs inconvénients, Energous utilise une technique consistant en série de petites antennes. Ce réseau envoie des ondes radio aux appareils mobiles proches, dont la présence a été signalée via Bluetooth. Le routeur d’énergie peut envoyer de la puissance à deux appareils.
Continuez la lecture sur le site ELEKTOR

Publié dans infosradio,radiocom.org

Qui vous ramène ce soir ? Ma voiture auto-pilotée, évidemment

Radioamateur.ch Publié le 6 juin 2014 par ELEKTOR6 juin 2014

La voiture automatique n’est plus un rêve

L’électronique automobile est cruciale, les voitures ne sont plus des machines seulement mécaniques. Diagnostic embarqué et commande électronique sont désormais communs. Les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour améliorer ce qu’ils ont déjà. La voiture auto-pilotée présentée par Google en 2010 était un modèle standard truffé de prothèses électriques, leur nouveau prototype révolutionnaire n’a ni volant, ni pédales.

Un monde sans accidents de voiture ni embouteillages est-il une (a)utopie ? Ce sera possible le jour où tous les véhicules seront commandés par ordinateur, en attendant aucune technologie ne peut prévoir l’imprévisible, à savoir le comportement des autres conducteurs. Il restera à convaincre les amoureux du volant réticents à l’idée d’un automate conduisant à leur place. Finirons-nous tous un jour dans le siège du passager, longtemps appelé « la place du mort » ?

Publié dans radiocom.org

Moteurs pas-à-pas plus petits qu’une abeille

Radioamateur.ch Publié le 20 mai 2014 par ELEKTOR20 mai 2014

C’est une véritable prouesse technique que de faire tenir un moteur pas-à-pas (connectique comprise) dans un diamètre de 6 mm de seulement 9,7 mm de long. C’est ce que fait Faulhaber avec sa série FDM0620 qui, dans un minimum d’espace, combine performances, fiabilité et qualité de fabrication.

Avec un couple de maintien de 0,25 mNm et un couple dynamique pouvant atteindre 0,2 mNm, ces moteurs sont destinés aux applications requérant une performance élevée dans un espace restreint. Le fonctionnement en boucle ouverte combine rapidité et simplicité de mise en œuvre. Le couple de maintien élevé et la bonne précision angulaire sont adaptés à des tâches exigeantes de positionnement angulaire et linéaire, notamment en optique, en photonique ou dans les techniques médicales.

Le circuit imprimé flexible est utilisable aussi bien avec un connecteur LIF au pas de 0,5 mm ou 1,0 mm qu’avec des fils. Les possibilités de configuration de la série d’entraînements FDM0620 sont complétées par un choix de vis métriques pour déplacements linéaires ainsi que par un réducteur à palier pour différents rapports de réduction.

Des modifications sont possibles sur demande pour répondre à des contraintes mécaniques ou environnementales (par ex. basse température, utilisation sous vide).

– Idéal pour les tâches de positionnement

– Couple dynamique : jusqu’à 0,20 mNm

– Vitesse : jusqu’à 20 000 tr/min

– Plage de température de fonctionnement: -35…+70 °C dans sa configuration standard

– Excellente durée de vie

– Parfait pour les combinaisons avec réducteurs ou vis métriques

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Au sommaire d’Elektor en juin…

Radioamateur.ch Publié le 19 mai 2014 par ELEKTOR19 mai 2014

Le numéro de juin d’Elektor sera disponible dans quelques jours (publication le 21 mai).

Voici quelques-unes des réalisations que vous trouverez au sommaire :

carte de sorties (BoB) pour la puce Android FT311D pour téléphone et tablette tactiles
La puce FT311D de FTDI est une passerelle à tout faire entre tablettes ou téléphones tactiles Android et votre propre électronique. Nous l’avons installée sur une petite platine : la carte Elektor Android Breakout, avec ports d’entrée-sortie parallèle, série, I2C, SPI

témoin sans fil sur 433 MHz
Télécommander un interrupteur, c’est pratique, mais connaître à terme l’état réel de ses contacts, c’est plus sûr. Et c’est encore mieux quand le matériel pour le faire sans fil est bon.

émetteur de test pour DCF signaux horaires par µC
Un signal DCF normalisé et à trames configurables est utile pour tester des décodeurs DCF, des routines de décodage DCF ou des horloges DCF. Ici un circuit à µC délivre un signal DCF à niveaux TTL. Il comprend même un petit émetteur pour tester le signal d’antenne sur 77,5 kHz.

détection de vibrations ou d’activité sismique par piézoélectricité
Chocs, vibrations et tremblements de terre, ce circuit simple les détecte et vous donne un avertissement sonore et visuel et peut activer un relais embarqué. Ce qui en fait l’intérêt, c’est surtout la détection par piézoélectricité.

inventez vos périphériques I2C pour Raspberry Pi avec un PIC 16F88
Comment créer avec un µc PIC vos propres esclaves I2C et les piloter avec le Raspberry Pi.

sonde différentielle isolée, petite & pratique
La séparation galvanique des entrées d’un oscilloscope est hors de prix pour le particulier. Aide-toi, Elektor t’aidera.

horloge DCF77 à aiguilles
Voici donc un projet insolite : l’heure indiquée très exactement au moyen de trois instruments à cadre mobile.

Publié dans radiocom.org

Circuits imprimés solubles dans l’eau chaude

Radioamateur.ch Publié le 19 mai 2014 par ELEKTOR19 mai 2014

Parmi les problèmes causés par les déchets électroniques, ceux que posent les circuits imprimés, constitués de verre époxy renforcé et de soudures, ne sont pas des moindres. Un nouveau type de colle pourrait permettre la fabrication de circuits recyclables à 90 %.

Le procédé baptisé ReUse, pour Reusable, Unzippable, Sustainable Electronics (électronique réutilisable, démantelante et durable) fait appel à un substrat thermoplastique recyclable, sur lequel sont disposées des couches d’un adhésif et d’encres conductrices. C’est ainsi que des composants facilement récupérables sont intégrés au circuit imprimé. Lorsque l’appareil est hors d’usage, il suffit de plonger ce support dans de l’eau presque bouillante pour qu’en quelques minutes la carte se décompose et libère tous les composants qui peuvent être récupérés à des fins de recyclage.

La température requise pour obtenir le démembrement de la carte est suffisamment élevée pour que ce processus n’intervienne pas inopinément pendant le fonctionnement normal des appareils, du moins ceux dont la température n’est jamais très élevée. Le recours à ces circuits recyclables est de ce fait exclu pour les serveurs, qui, de nature, chauffent beaucoup.

Nous sommes encore loin de la mise en oeuvre à l’échelle industrielle de ce procédé, car il faudra d’abord changer les habitudes des fabricants.

Publié dans radiocom.org

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