Dans la PQR (normandie-actu.fr): Près de Rouen, des collègiens vont envoyer un ballon dans la stratosphère
Mercredi 24 juin 2015, des élèves du collège Sainte-Marie, de Déville-lès-Rouen, vont procéder au lâcher d’un ballon dans la stratosphère, à 30 000 mètres au-dessus du sol.

Le ballon s’envolera à 30 000 mètres au-dessus du sol, recueillant des images de la terre et diverses mesures scientifiques, que les élèves du collège Saint-Marie à Déville-lès-Rouen exploiteront. (Photo : Collège Sainte-Marie)
Les regards seront tournés vers le ciel, mercredi 24 juin 2015, au stade Laudou de Déville-lès-Rouen, près de Rouen (Seine-Maritime). Si les conditions météorologiques le permettent, les élèves du collège Sainte-Marie vont procéder à un lâcher de ballon dans la stratosphère, à 30 000 mètres au-dessus du sol, entre 10h et 12h. Ce projet est conduit avec le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’association Planète sciences. Objectif de la mission, outre la manœuvre consistant à envoyer un ballon gonflé à l’hélium aux portes de l’espace : prendre un ensemble de mesures (pression de l’air, variation des températures, prises de vue et de son etc.) que les collégiens exploiteront.
Un vol de trois heures
Avec lui, Léonardo – le nom donné au ballon – transportera ainsi une nacelle, qui comprendra deux caméras, des capteurs divers et un module GPS. Avant le jour J, les élèves ont effectué toute une batterie de tests : sécurité, portée des transmissions de données, fonctionnement des capteurs…
Le matin du 24 juin 2015, le ballon Léonardo sera lâché dans le ciel », expliquent les élèves de 6e et 5e, avec leur professeur de technologie responsable du projet, Pascal Macré. « Le vol durera environ 3 heures, on le suivra grâce aux données envoyées par le GPS en direct. Quand le ballon sera retombé sur la terre ferme, une voiture ira à la position donnée par le GPS pour récupérer le ballon. Si le ballon est inaccessible on pourra télécharger les fichiers vidéo à l’aide d’un smartphone, les données récoltées par les capteurs auront été transmises en direct mais le matériel embraqué sera perdu.
Des images de la terre à 30 kilomètres du sol
Les images attendues, si tout se passe bien, s’annoncent exceptionnelles.
Grâce aux données des capteurs nous pourrons savoir les différences de températures subies par le ballon lors de son vol », prévoient également les scientifiques. « Le passage dans la couche d’ozone, qui capte les rayons du soleil, devrait nous permettre d’observer une augmentation de température. De -50°C à 10 000 mètres nous devrions passer à seulement quelques degrés au dessous de zéro vers 25 000 mètres.Une petite plante sera également embarquée afin que nous puissions observer sa résistance à ce type de vol.
Une aventure à suivre en direct sur le site de l’opération, mercredi 24 juin 2015.