Le suivi en direct du vol sur grand-écran.

La saucisse de Morteau a été lancée à plus de 30.000 m d’altitude ! Ce mardi 23 juin 2015 à 9h30, une quinzaine d’élèves du collège Saint-Exupéry de Beaucourt (90) ont envoyé la saucisse dans les airs. Mais l’expérience va bien au-delà !
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Elle est partie ! Les élèves du club Sciences des quatre niveaux du collège Saint-Exupéry étaient mobilisés ce mardi matin dans la cour de l’établissement pour le lancement d’un ballon-sonde accompagné cette année d’une belle saucisse de Morteau pour son tout premier voyage dans l’espace.

Un petit défi auquel s’est prêté volontiers Damien Boichat, professeur de physique- chimie qui encadre le club. À 10h la sonde atteignait une vitesse de plus de 188km/h pour atteindre son apogée vers 30.000 m d’altitude peu après 11h. La saucisse retenue par deux fils a été larguée, mais elle devrait redescendre sur terre.

« Le ballon va éclater et la descente devrait durer environ une heure. D’ici 12h, 12h30, nous devrions la retrouver en Suisse. Elle est actuellement au-dessus de Zurich et devrait atterrir dans le secteur de Burg. Une équipe de radio amateur est parti tôt ce matin  » indique l’enseignant qui a travaillé tout au long de l’année, deux fois par semaines avec 18 élèves du club sciences.

À bord, les élèves ont installé des capteurs de températures devant lesquels ils ont placé des filtres de couleurs pour savoir si ces derniers influent réellement sur la température. Un travail a été mené conjointement avec le professeur d’art plastique pour mener à bien cette expérience.

Et c’est du sérieux ! Grâce au pavillon des sciences à Montbéliard, ce projet a reçu la labellisation du CNES (Centre National des Études spatiales). « Il faut des autorisations administratives et la validation du CNES, de l’aviation civile, pour pouvoir faire décoller ce type de ballon-sonde » précise David Geffroy, animateur scientifique et en charge de l’assistance technique sur ce projet. « Le coût pour l’établissement avoisine les 200 euros. La contribution du CNES pour l’hélium, l’enveloppe du ballon, les émetteurs Kiwi, le parachute… est de 2.000 euros »

Sur 200 demandes en France auprès du CNES , une soixantaine de ce type projet peuvent réellement décoller, dont neuf en Franche-Comté cette année.

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