Un réseau d’antennes à l’écoute de New Horizons
Après avoir envoyé quelques images du système plutonien, la sonde New Horizons ne transmettait plus que, depuis la fin juillet, des données concernant le vent solaire et les poussières qu’elle analysait. Mais le 5 septembre, elle a repris l’envoi des images et des multiples données scientifiques collectées et stockées dans ses enregistreurs numériques. Cette phase de « data downlink » devrait durer jusqu’au milieu de l’année prochaine au moins.
Ce sont les antennes du Deep Space Network (réseau d’exploration de l’espace profond),qui reçoivent les données de New Horizons. Il s’agit d’un réseau de trois antennes paraboliques utilisées par la Nasa pour communiquer avec certains satellites mais surtout avec les sondes interplanétaires comme Voyager, l’objet construit par l’homme le plus éloigné de la Terre. Bien sûr, plus la distance avec notre planète augmente et moins le débit de transmission est élevé. Ainsi le taux de liaison de New Horizons varie de 1 à 4 kilobits par seconde seulement. C’est lent mais suffisant pour exploiter les données de la sonde.
Les trois antennes du Deep Space Network : une en Californie (Goldstone), une en Espagne à Madrid, et la dernière non loin de Canberra en Australie. Nasa.
L’équipe en charge de New Horizons prévoit de publier, sur le site web du projet, tous les vendredis des images prises par l’instrument LORRI, l’imageur à longue portée. La prochaine série de clichés est attendue dès ce vendredi 11 septembre.