Dans la PQR: Un passe-temps pour communiquer partout à l’international
Peu connu du grand public, la radioamateur est une activité permettant à ses utilisateurs d’entrer en contact avec des gens sur l’entièreté du globe.
Dans notre région, les passionnés sont rassemblés au sein du Club Radioamateur de Beauce. Cet organisme sans but lucratif participe notamment chaque année au «Field Day».
Lors de cet événement, les radioamateurs doivent communiquer avec un maximum de gens en 24 heures dans le cadre d’un exercice d’urgence simulé.
«La radioamateur est très utile dans les situations d’urgence ou les sinistres quand les autres systèmes de communication ne fonctionnent plus. On est complètement autonome», soutient Rosaire Jacques, membre du club.
Ondes et permis
Pour communiquer avec d’autres personnes, les radioamateurs utilisent différents appareils émettant sur 28 bandes réparties en hautes fréquences (HF) ainsi qu’en ultra ou très hautes fréquences (UHF et VHF).
Le spectre radioélectrique se calcule en mégahertz (MHZ). La grandeur de cette donnée est inversement proportionnelle à la longueur d’onde électromagnétique.
«Les UHF et VHF sont fiables sur de courtes distances. Elles peuvent être arrêtées par des obstacles comme des montagnes ou des arbres. En HF, on est plutôt dans une onde de ciel qui peut rebondir selon le type d’antenne utilisé et son positionnement», d’ajouter Rosaire Jacques.
Afin d’exercer ce passe-temps, les intéressés doivent détenir un permis. Celui-ci est obtenu après avoir réussi un examen conçu par Industrie Canada. L’utilisateur reçoit ensuite son indicatif d’appel personnel suivant celui nommé VE2 ou VA2. Ces seconds indicatifs sont exclusifs au Québec, chaque pays ou province possédant le sien.