Bourse et exposition de T.S.F et matériel radioamateur (9ème édition)
Date : Dimanche 14 juin
Horaire : De 8h à 17h
Lieu : Centre Culturel Pierre Lapoujade – Le Passage d’Agen

Plus d’infos : 06 30 08 48 53 / 06 03 47 18 31

MERSCH- Mercredi, les élèves du Lycée Ermesinde ont tenté de faire monter une sonde à 35 km d’altitude.

Six élèves veulent faire des mesures avec leur sonde et leur ballon. (photo: L’essentiel)

«Selon nos calculs, la sonde devrait atterrir près de Vianden. On espère ne pas la repêcher dans le barrage, il y en a pour 1 000 euros de matériel de mesure», disait François, 16 ans, du Lycée Ermesinde, à Mersch, avant le décollage. Mercredi, à 14h, dans la cour de récré, les élèves observaient six camarades qui gonflaient un ballon d’hélium et opéraient les derniers réglages. L’an dernier, ils avaient déjà fait voler une sonde qui avait failli s’écraser sur le mur de l’internat lors d’un décollage périlleux.

Mercredi, ils remettaient cela pour compléter leurs mesures. «C’est la philosophie du lycée que de laisser les élèves faire leurs explorations eux-mêmes», explique Tom Goedert, leur prof de maths. «Nous allons mesurer les différences de pression et température selon l’altitude, détaille Jad, 16 ans. Et j’ai inclu des graines, je les planterai à leur retour pour voir si elles se comportent différemment après leur passage dans la stratosphère».

Les élèves ont prévu le parachute, demandé les autorisations de vol, inclu un traceur pour récupérer la sonde et même rédigé un message pour le fermier qui la trouverait dans son champ. C’était sans compter sur un filin qui a lâché. Mercredi, la sonde est donc restée au sol pendant que le ballon s’envolait. Mais ce n’est que partie remise.

«Un ballon pour l’école» est un beau projet pédagogique qu’ont vécu les élèves de 6e1 Segpa du collège Lapacca, avec les élèves de CM 2 de l’école Honoré-Auzon, encadrés par leurs professeurs respectifs, éric Laffitte et Daniel Vélut. Les élèves ont compris le principe de la poussée d’Archimède en étudiant l’étude des couches denses de l’atmosphère. Pour cette expérience scientifique, le CNES a fourni le ballon expérimental avec l’hélium pour le gonfler, puis la chaîne de vol constituant le parachute, le réflecteur-radar pour repérer le ballon dans le ciel et le routage des avions de ligne. La nacelle contenant des appareils photo a été conçue par les élèves. Elle embarque également un système de télémesure qui va transmettre au sol les résultats des expériences en temps réel. Lundi 1er juin, c’était le grand jour où la décision était prise pour envoyer le ballon stratosphérique composé d’une charge de 2,500 kg à une altitude avant éclatement de 30 km, pour une durée de vol de 3 heures. Grand moment de suspense pour le lâcher de ballon dans la cour de Lapacca, sous la responsabilité de Sylvain Rondi, aérotechnicien à Planète Sciences, qui aura l’aide ensuite des radioamateurs des départements du Gers et des Hautes-Pyrénées. Ont assisté à cet événement les 10 classes élémentaires et élèves de 6e Lapacca ainsi que les CM2 d’Auzon en présence de Martine Armagnac, proviseur du lycée Sarsan, et des enseignants. Les conditions météo étaient favorables et après avoir prévenu la tour de contrôle de l’aéroport, le ballon s’est envolé avec sa chaîne de vol. Le vent ayant donné la direction du Gers, c’était donc réussi !
Simone Beugin

The Planetary Society

La mission de test LightSail de la Planetary Society a réussi son premier objectif de déployer une voile solaire en orbite terrestre basse, a déclaré le gestionnaires de la mission .
La station au sol sur Cal Poly San Luis Obispo a reçue lors du passage qui a commencé à 13h26 EDT (17h26 GMT), les derniers morceaux d’une image de la voile solaire déployée.
L’image confirme que les voiles ont été déployées, ce qui était l’étape finale d’une mission destinée à ouvrir la voie pour un vol de voile solaire à part entière en 2016.

En savoir plus sur cette mission