Granville Le radio-club fête ses 25 ans
Une journée radioamateurs est organisée samedi 23 mai. L’occasion de rencontrer les membres du radio-club et d’évoquer avec eux leur passion.
Alain Bonhomme est l’un des 17 membres du radio-club granvillais.
J’ai débuté à 16 ans, grâce à mon professeur de physique qui a su susciter en moi l’intérêt pour cette activité et j’ai obtenu ma licence à 18 an, raconte ce passionné.
La radioamateur est l’un des hobbys les plus reconnus, répandus et exploités dans le monde. D’après Alain Bonhomme, « on compte entre 3 et 4 millions d’adeptes aux quatre coins du monde, environ 15 000 en France et 121 dans la Manche ». Cette activité a vu le jour au début des années 1900, avec l’avènement de la télégraphie, du téléphone et de la radio.
L’activité a beaucoup évolué depuis les périples de Marconi et la fameuse course pour la première communication transatlantique.
Indicatif personnel
Pour devenir radioamateur il faut avoir au moins 16 ans et passer un examen proposé par le ministère des Télécommunications. Ce dernier vous attribue ensuite un indicatif officiel et personnel.
Le mien est F6ACH, confie Alain Bonhomme. Celui du club est F5KAQ. C’est cet indicatif qui permet de nous identifier lorsque nous entrons en contact avec d’autres radioamateurs.
C’est un passe-temps qui s’adresse à tous, toutes classes sociales confondues.
Plusieurs personnalités sont ou ont été des radioamateurs, comme le roi d’Espagne Juan Carlos 1er, Marlon Brando ou le roi Hussein de Jordanie. Ce dernier a d’ailleurs été le premier radioamateur à communiquer avec la navette spatiale.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs radioamateurs se sont engagés ou ont été recrutés comme opérateurs radio pour les forces armées.
Par leur bonne connaissance du Morse, ils ont fourni beaucoup d’opérateurs clandestins à la Résistance.
En dernier recours
Dans les situations d’urgences, le seul moyen de communiquer est parfois entre leurs mains.
La plupart des municipalités ont un programme de mesures d’urgence et les radioamateurs en font partie.
En France, ces liaisons, organisées par la FNRASEC (Fédération nationale des radioamateurs au service de la sécurité) sont incluses dans les plans Orsec depuis 1972.
Les liaisons de secours des radioamateurs restent une alternative efficace lors des catastrophes.
Les stations alimentées par le solaire et les batteries peuvent fonctionner même pendant les coupures de courant. Les radioamateurs sont intervenus pour combler les lacunes de communication au Népal qui a fait face à des coupures de courant et à Internet après le séisme dévastateur du 25 avril.
Pratique. Samedi 23. Journée radioamateurs. Salle de Hérel. De 9 h 30 à 18 h. Entrée gratuite. Le Manche Lab, atelier de fabrication numérique, sera présent.
Granville, 50.
source: côté Manche