Lec : les Led ont-elles déjà leurs successeurs ?
Lampes fluo-compactes, Led, Oled : dans le secteur de l’éclairage, l’innovation va galopante. Une équipe internationale de chercheurs propose aujourd’hui de s’intéresser à la prochaine génération des technologies d’éclairage : celle des cellules électrochimiques électroluminescentes (Lec). Par Nathalie Mayer, Futura-Sciences
D’une efficacité redoutable (jusqu’à 300 lumens par watt en laboratoire contre un maximum de 70 lm/W pour les lampes fluo-compactes et pas plus de 20 lm/W pour les lampes à incandescence de nos grands-parents) et d’une durée de vie exceptionnelle (jusqu’à 100.000 heures alors que les lampes fluo-compactes durent au maximum 15.000 heures et les lampes à incandescence pas plus de 1.000 heures), les Led apparaissent aujourd’hui comme des sources d’éclairage idéales. Selon l’Ademe, elles devraient s’imposer dans nos foyers dans moins de 5 ans.
Pourtant, les Led présentent également quelques défauts. Leur processus de fabrication, par exemple, est relativement énergivore. Car les Led sont des systèmes multicouches complexes dont les méthodes de production nécessitent un vide poussé et de hautes températures. Elles doivent également être protégées de toute exposition à l’air et à l’eau. De ce point de vue, les cellules électrochimiques électroluminescentes (Lec) sont des dispositifs beaucoup plus simples. Elles ne comportent qu’une seule couche de matériau actif qui peut être travaillé en solution dans des conditions ambiantes et leurs électrodes peuvent être réalisées à base de matériaux simples comme l’aluminium.