Des ballons qui ne manquent pas d’air
Source: Agence NEWS Press – Voilà maintenant plus de 50 ans que le CNES s’est lancé dans la grande aventure des ballons stratosphériques, ces gros ballons remplis d’hélium qui vont explorer l’atmosphère…
On ne peut imaginer moyen de transport plus simple : un ballon en plastique gonflé à l’hélium naviguant dans le ciel au gré des courants atmosphériques… Equipez-le d’instruments de mesures et voilà l’outil idéal pour explorer les couches de l’atmosphère inaccessibles aux satellites, comprises entre 10 et 40 km d’altitude. Une zone stratégique où les masses d’air brassent nombre de particules et de composés chimiques émis depuis la Terre. Dès sa création, le CNES s’intéresse aux ballons stratosphériques, et en 1966, il participe à la 1ere campagne météo de grande ampleur, baptisée Eole. Le CNES avec l’usine Z Marine, fabrique alors 500 ballons d’un genre nouveau – des ballons pressurisés en mylar capables de voler en continu pendant plusieurs mois – et impose dès lors son savoir-faire. Depuis 1962, le CNES a ainsi lancé plus de 3 500 ballons.
Mais que font les ballons ?
Les ballons stratosphériques peuvent tout transporter à bord de leur nacelle : de petits capteurs de température, de gigantesques télescopes, des antennes internet et même des hommes en quête de sensations fortes, comme l’autrichien Felix Baumgartner ! En 1er lieu, ce sont les météorologues et les scientifiques qui utilisent ces ballons gonflables. Ils peuvent, grâce à eux, affiner leurs connaissances sur les évènements météorologiques, suivre des panaches de pollutions ou bien étudier l’évolution du trou de la couche d’ozone.
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