Dans la PQR: INSOLITE. Christian chasse le sanglier et tombe sur une sonde
VITRY-LE-FRANCOIS (51). Un chasseur haut-marnais a retrouvé le ballon-sonde envoyé le 11 juin par des élèves de Terminale S, qui s’était perdu dans les airs.Info: L’Union – Le week-end dernier, alors qu’il s’adonnait à son sport favori, Christian Kuntz, le président de la société de chasse de Mertrud, en Haute-Marne est tombé nez à nez avec un objet bien mystérieux.
Après avoir observé le passage de sangliers au niveau du lieu-dit « au pré des noues », son attention est attirée par un objet rouge et brillant. C’était en fait, la nacelle d’un ballon-sonde encore équipée d’une partie de sa chaîne de vol (parachute et réflecteur radar), envoyée le 11 juin dernier par des élèves de Terminales S du lycée François 1er de Vitry-le-François.
« Sans se poser de questions, il a rapporté cet objet encombrant chez lui et a téléphoné au numéro du Centre national d’études spatiales (ndlr : CNES) inscrit sur la nacelle pour prévenir de sa précieuse découverte », explique Xavier Louis, l’enseignant responsable de cette opération. Informé de cette nouvelle, inespérée vu le temps écoulé depuis le lancement, il s’est donc rendu à Mertrud pour récupérer l’objet. « Le système de géolocalisation permettant de retrouver la sonde était tombé en panne durant la descente et n’avait pas permis de la retrouver ».
24 km d’altitude et quatre heures de vol
C’était d’ailleurs l’une des craintes des lycéens à l’origine du projet. Le jour du lancement, les conditions atmosphériques étant pourtant favorables, l’équipement était monté tout de suite droit et assez haut dans le ciel. Avant de prendre la direction de Vitry-en-Perthois puis du Der. « Pourvu qu’il ne tombe pas dans le lac », avait confié ce jour-là, Pierre, un élève.
« Après une première analyse, il s’avère que le ballon est monté jusqu’à 24 km d’altitude, pour un vol d’environ quatre heures », précise l’enseignant vitryat.
L’équipement embarqué a pu, durant ce laps de temps, réaliser en autre de très belles prises de vue à différentes altitudes. C’est avec une très grande joie que les six élèves embarqués dans cette opération , Thomas Lauvergeon, Audrey Bourgeois, Pierre Humbert-Foubert, Rémi Peccart, Aubert Evandre et Dorian Frerson, ont appris cette nouvelle.
Devenus étudiants, les élèves et leur enseignant ont apprécié le geste désintéressé du chasseur.