Nouvel imbroglio autour de la radio numérique
Les radios composant le multiplex le plus important de Paris n’ont pas réussi à se mettre d’accord entre elles, faisant tomber leur autorisation. Le CSA devra relancer un appel à candidatures pour cinq multiplex.
Chantier vieux de plusieurs années, la radio numérique terrestre (RNT) confirme ne pas être un long fleuve tranquille. Après avoir présélectionné en janvier dernier les radios dans trois villes , Paris, Marseille et Nice, le CSA avait donné jusqu’au 15 mars aux heureux élus pour constituer les multiplex, comme le prévoit la loi. Détenteur de l’autorisation et titulaire de la fréquence en lieu et place des radios (comme c’est le cas pour la diffusion en FM), l’opérateur du multiplex, ou MUX dans le jargon audiovisuel, joue un rôle central. Il est choisi par les radios le composant, à l’unanimité. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Si 14 MUX sur 19 ont réussi à voir le jour dans les trois villes concernées, ouvrant la voie à une diffusion en RNT dans les prochains mois, pour cinq d’entre eux, les radios n’ont pas réussi à se mettre d’accord. C’est le cas pour un MUX à Paris, et pour deux à Marseille et Nice.
La question a été particulièrement sensible pour le premier MUX de Paris, le plus important en Ile de France puisqu’il couvre une zone de diffusion allant de Chartres à Beauvais. Dans ce MUX, huit radios sur neuf, à savoir Radio Notre Dame, Ouï FM, Radio FG, TSF Jazz, Radio Nova, Skyrock, Jazz Radio et MFM Radio s’étaient mises d’accord pour qu’il soit opéré par une société créée ad hoc et détenue par toutes les radios concernées, Radiomux.
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