La goniométrie un sujet d’actualité sur nos bandes
Actuellement la radiogoniométrie reprend du service principalement en déca. Ce qui est paradoxale, nous découvrons cette activité chez des radioamateurs qui ne font pratiquement pas de trafic car très assidus aux écoutes. C’est à la suite de problèmes dénoncés ces temps derniers qu’est apparu un nombre de passionnés qui travaillent le sujet dans la discrétion. Les moyens sont issus très souvent des techniques anciennes toujours d’actualité. Il est nécessaire de bien en connaître les principes. Il est proposé de faire un rappel à l’aide des descriptions de l’Amicale de la guerre électronique de l’armée de terre.
Un récepteur de radiogoniométrie doit être un récepteur sensible, c‘est-à-dire possédant un facteur de bruit aussi faible que possible. En effet, lors d’un relèvement, le signal disparaît au moment de l’extinction ; mais autour de la valeur exacte de l’azimut, l’émission reçue est très faible et a un niveau inférieur au bruit de fond, car celui-ci conserve une valeur constante quelle que soit la position de l’aérien ou du chercheur. Il devient impossible de distinguer le signal au milieu du bruit. Pour l’entendre de nouveau, il faut faire tourner l’aérien ou le chercheur d’un certain angle.
L’angle total dont il faut faire tourner cet élément pour retrouver l’émission c’est-à-dire l’angle pour lequel le signal reparait avec un niveau à peu près égal à celui du bruit, s’appelle la plage.
On convient de prendre pour azimut la moyenne des azimuts correspondants aux extrémités de la plage qui sont d’ailleurs assez mal déterminées et dépendent en grande partie de l’habileté de l’opérateur.
Plus la plage est large et plus l’incertitude est grande. Or la plage est d’autant plus grande, pour une émission donnée, que le niveau de bruit est plus élevé, et celui du signal plus faible. Il faut donc un récepteur ayant un facteur de bruit aussi faible que possible.
source: F5SN